02/02/2016 : Compostelle, du Grand Lemps à Faramans


Texte de Jeannine Revol (groupe 4) photos de Pierre Labbe (groupe 3)

Composé de 7 personnes dont notre'animateur Roland P., le groupe démarre allègrement, comme tous les groupes au GRAND LEMPS, dans une ambiance printanière et paisible.
Comme dit notre animateur " on écoute le silence ".
Cette randonnée  nous fait découvrir combien cette région est riche de maisons de châtelains : le château de Villandières, la maison forte de Montgontier, le château de Pointières... Elle nous fait aussi apprécier l'hospitalité des gens habitant sur le chemin de Compostelle, tel ce vieux monsieur qui nous  offre  un verre de vin blanc du cépage Noah, vin au goût musqué !!
Les hameaux clairsemés aux maisons en pisé ont des  murs remarquables par leur structure de galets et de briques, ces dernières pour absorber l'humidité.
La journée se termine à La Côte Saint André. Nous avons pu apprécier quelques édifices : le château de LOUIS XI où se déroule chaque année le festival Berlioz, l'église, les halles. Une figurine de Johan Barthod Jongkind, aquarelliste nous fait un clin d'oeil, le père Jonquille, appelé ainsi par les enfants de  cette ville, où il séjourna. 
Belle randonnée après 16 kms et peu de dénivelé, dans la campagne découverte de la plaine de la Bièvre. Merci à Roland.  Merci à tous .


Oeuvre de Jongkind

Sur le chemin
Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photo de Pierre Labbe (groupe 3)
En cette journée printanière j'ai du mal à croire que nous sommes au mois de février. La nature a perdu la boule. Notre animateur est cool cool. C'est super. Merci Christian.
En passant à La Frette j'ai retrouvé l'esprit du chemin que j'avais déjà rencontré lors de mon périple sur le chemin du Puy. Un charmant monsieur nous a invité à boire le godet de l'amitié : un petit vin blanc de sa fabrication, à même le tonneau. Sympa dans ce monde de brutes.
Aussi, ami astasien, prend ta besace et ton bourdon et pars pour Santiago.
Quelles que soient nos motivations  le chemin n'appartient à personne. Il porte nos rêves d'évasion, la joie de marcher sur les traces de nos valeureux prédécesseurs.
Sur le chemin tout est admiration et sympathie au hasard des rencontres, ces mains tendues pour nous offrir quelques fruits ou de l'eau fraîche, ces automobilistes qui klaxonnent pour saluer notre courage, ce parisien et ses ampoules aux pieds qui continue à avancer malgré ses souffrances.
C'est tout cela qui fait du Camino de Santiago des instants inoubliables. Le seul but du pélerin est d'arriver jusqu'au bout mais lorsque tu parviendras au Monte Do Gobo (le Mont de la Joie), avant de plonger sur la ville, ta marche se fera plus lente pour ne pas arriver
trop vite car, lorsque, sur la place de la cathédrale, tu poseras le pied sur la coquille symbolisant le kilomètre zéro du chemin, le rêve s'achèvera, ce sera la fin de ton Champ de l'Etoile.

Pause banane du groupe 3

Photo d' Yves Odasso (groupe 1)

Pique-nique du groupe 1  à La Côte St André