Composé de 7 personnes dont notre'animateur Roland P., le
groupe démarre allègrement, comme tous les groupes au GRAND LEMPS, dans une
ambiance printanière et paisible.
Comme dit notre animateur " on écoute le silence
".
Cette randonnée nous
fait découvrir combien cette région est riche de maisons de châtelains : le
château de Villandières, la maison forte de Montgontier, le château de
Pointières... Elle nous fait aussi apprécier l'hospitalité des gens habitant
sur le chemin de Compostelle, tel ce vieux monsieur qui nous offre
un verre de vin blanc du cépage Noah, vin au goût musqué !!
Les hameaux clairsemés aux maisons en pisé ont des murs remarquables par leur structure de
galets et de briques, ces dernières pour absorber l'humidité.
La journée se termine à La Côte Saint André. Nous avons pu
apprécier quelques édifices : le château de LOUIS XI où se déroule chaque année
le festival Berlioz, l'église, les halles. Une figurine de Johan Barthod
Jongkind, aquarelliste nous fait un clin d'oeil, le père Jonquille, appelé
ainsi par les enfants de cette ville, où
il séjourna.
Belle randonnée après 16 kms et peu de dénivelé, dans la
campagne découverte de la plaine de la Bièvre. Merci à Roland. Merci à tous .
Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photo de Pierre Labbe (groupe 3)Oeuvre de Jongkind |
En cette journée printanière j'ai du mal à croire que nous sommes au mois de février. La nature a perdu la boule. Notre animateur est cool cool. C'est super. Merci Christian.
En passant à La Frette j'ai retrouvé l'esprit du chemin que j'avais déjà rencontré lors de mon périple sur le chemin du Puy. Un charmant monsieur nous a invité à boire le godet de l'amitié : un petit vin blanc de sa fabrication, à même le tonneau. Sympa dans ce monde de brutes.
Aussi, ami astasien, prend ta besace et ton bourdon et pars pour Santiago.
Quelles que soient nos motivations le chemin n'appartient à personne. Il porte nos rêves d'évasion, la joie de marcher sur les traces de nos valeureux prédécesseurs.
Sur le chemin tout est admiration et sympathie au hasard des rencontres, ces mains tendues pour nous offrir quelques fruits ou de l'eau fraîche, ces automobilistes qui klaxonnent pour saluer notre courage, ce parisien et ses ampoules aux pieds qui continue à avancer malgré ses souffrances.
C'est tout cela qui fait du Camino de Santiago des instants inoubliables. Le seul but du pélerin est d'arriver jusqu'au bout mais lorsque tu parviendras au Monte Do Gobo (le Mont de la Joie), avant de plonger sur la ville, ta marche se fera plus lente pour ne pas arriver
trop vite car, lorsque, sur la place de la cathédrale, tu poseras le pied sur la coquille symbolisant le kilomètre zéro du chemin, le rêve s'achèvera, ce sera la fin de ton Champ de l'Etoile.
Pause banane du groupe 3 |
Photo d' Yves Odasso (groupe 1)
Pique-nique du groupe 1 à La Côte St André |