Texte de Jacky Micoud (groupe 2), photos de En (groupe 2)
En ce dernier mardi du mois de mars, journée des animatrices = rando surprise. On se pose des questions : où va-t-on ? Un indice : ramassage à Varces. Nous allons donc dans le Trièves. Le car avance, avance. Toujours pas de réponse. Enfin, à Clelles, le car prend la direction de Mens. L'étau se resserre.
Après la dépose, en route pour l'aventure. Une première surprise nous attend, un bain de boue. C'est mon pantalon et mes chaussures qui sont contents! Nous essayons d'y échapper en passant par les bois mais, peine perdue, il nous faut revenir sur le droit chemin. Enfin, nous sortons de cet enfer fangeux et nous retrouvons les trois autres groupes dans le parc de Mens pour un repas partagé, joyeux et goûteux. Les cuisinières se sont surpassées. La boue est oubliée.
Pour l'après-midi : 2 groupes pour la visite du vieux Mens et ses maisons aux toits de tuiles "écailles" où les engrangeaux accueillaient les récoltes et qui font aujourd'hui le charme de la petite ville et un groupe pour la visite du musée et l'exposition du culte protestant.
L'heure tourne. A 16 h. il faut rejoindre notre bus.
Une dernière surprise nous attend : distribution de la "bouffette", ce petit gâteau fait de 2 petites génoises fourrées d'une crème au sucre, dont la recette est tenue secrète. Les spécialistes du patrimoine ont retrouvé le menu d'un banquet d'anciens combattants de l'année 1889 sur
lequel elle apparaissait.
Selon la légende "une mendiante reçue avec la plus grande charité par les époux Baup leur aurait offert la recette en remerciement".
Journée boue, bouffe et bouffettes.
Merci à nos animatrices : Séraphine, Eliane et nos 2 Denise pour ce beau programme culturel et sportif. Nous attendons avec impatience leur prochaine sortie "surprise".
Photos de Christiane Despesse
Photo d'Annick Ropert
22/03/2016 : Balcons du Drac, de St Firmin à Corps
Texte de Jacky Micoud (groupe 2), photo de Nicole Beauvy (groupe 2)
Petit clin d’œil au Printemps avec la première strophe du beau poème d'Alfred de Musset : A la Mi CarêmeLe carnaval s'en va, les roses vont éclore
Sur les flancs des coteaux déjà court le gazon
Cependant du plaisir la frileuse saison
Sous ses grelots légers rit et voltige encore
Tandis que, soulevant les voiles de l'aurore
Le printemps inquiet parait à l'horizon.
Sac à dos bien arrimé, bâtons bien en mains, c'est l'envol de la RAM. Robert est notre meneur du jour.
Première halte au château fort de Saint Firmin. Dominant le village ce dernier a été construit en 1377 par Pierre d'Ambel Seigneur du Valgaudemar. Il reste d'imposantes ruines. Selon la légende le souterrain renfermerait un trésor caché par les Templiers.
Vers les 12h.45 le groupe un est en vue et se prépare à repartir. Nous nous égayons dans la prairie : c'est la pause déjeuner. Jean-Claude nous montre le Mont Feraud. Pas le temps de musarder, la route est longue, longue...
A Aspres les Corps, beau château flanqué de ses 2 tours. Il fut construit en 1220 par Jean d'Aspres. Le 5 mars 1815, à son retour de l'Ile d'Elbe, Napoléon 1er s'y est arrêté.
Montées et descentes se succèdent. Petit arrêt à la source sulfureuse au lieu-dit "Sous la Roche".Bientôt nous surplombons le lac du Sautet face à l'Obiou, de sinistre mémoire, où 53 pélerins canadiens trouvèrent la mort lors du crash de leur DC4 en 1950.
Le sentier balcon à pic m'inquiète un peu mais il faut suivre la caravane astasienne. Pas le temps de m'apitoyer.
Et ça monte encore et encore !!! Enfin le car est en vue au village de vacances de Corps. Ouf, ouf!!!!
Journée printanière malgré un petit vent frisquet, soleil, ciel bleu.
Les montagnes russes du sentier, véritables "casse pattes" n'ont pas réussi à saper le moral des troupes.
Merci à nos GA. Un merci spécial à Louis qui a gentiment émoustillé nos papilles.
A mardi pour la journée des animatrices.
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photo de Nicole Beauvy (groupe 2)
Battez pour qu'ils soient mousseux
Quelques jaunes d'oeufs
Voyons, sucrées, salées quelles recettes
Pour nous régaler?
Incorporez sucre, sel
Battez jusqu'à ce que le tout blanchisse
Ajoutez la farine en pluie
Montez les blancs
Ajoutez les délicatement
A la levure et l'essence amère
D'un doigt preste goûtez
Jetez quelques cerises, angélique, raisins secs
Beurrez un moule
Versez gouttes à gouttelettes
Votre mousse dans le puits
Passez la dans le four...
Blondes, blondinettes
Les gaies tartelettes
S'entasseront sur la grand table improvisée
Avec quiches, beignets, pizzas et tomates vernies
Bordeaux, bourgogne et pourquoi pas un bon Chianti
Mardi, surprise !!!
Heureux qui comme Ulysse
Nous ferons un beau voyage.
Texte de Régine Dupuy (groupe 2), photo de Nicole Beauvy (groupe 2)
Le groupe 2 |
C’est la foire des Rameaux !
L’ASTA, c’est magnifique !
Après avoir traversé les hameaux du Valgaudemar endormis par
l’hiver, toisés par des cimes inconnues enroulées dans leurs écharpes de
brume; après avoir visité les ruines de fier château montant la garde au
carrefour des vallées, nous avons pique-niqué très joyeusement, grâce à Louis
qui a donné de la couleur à nos verres et à nos rires, qu’il en soit remercié,
nous aurions même bien fait une petite sieste à « la Belle Etoile »
mais le plus drôle nous attendait : sous l’œil glauque du Drac, nous avons
eu droit à un grand tour de montagnes russes et tout cela sans un sou à
débourser !
Merci Adrien pour nous avoir tricoté une belle balade même
si, une maille à l’endroit puis deux à l’envers puis trois à l’endroit avaient
un peu hérissé le poil de Jean et de son équipe, mais, grâce au bon vouloir et
à la gentillesse de tous, comme par magie, tout a été parfait.15/03/2016 : Compostelle, de Faramans à Moissieu-sur-Dolon
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4), photos de Nicole Beauvy (groupe 2)
Pour les copains du groupe 4
Nous y voici.
Photo d'Yves Odasso (groupe 1)
Pour les copains du groupe 4
Nous y voici.
Le regard jauge tout de suite le temps qu'il va faire, les étangs, la
vallée d'arbres encore nus et les prés dans leurs sources vertes, la tête des
copains et comme pour le temps : beau pas beau, traits tirés ou pas, teint frais
ou chargé...
Ma foi, tout le monde à l'air en forme.
Après la bonne poignée de mains, les bras forts chargés du sac, les voix
qui appellent, on tourne les yeux pas encore écorchés par le vent et le soleil,
les corps fatigués de soi parfois ont de la peine à démarrer et se traînent un
peu de travers mais ça ne dure pas ! Une fois la machine en marche rien ne les
arrête.
Voici
L'hivernal été semble durer et dans sa stérilité ouvre ses fleurs sans
graines des pervenches, des primevères. Quelque éclat de soleil, l'aveuglante
lumière déjà, le frémissement du lac et un, deux canards statufiés attirent nos
yeux attentifs. Mais ce sont les oreilles tout à coup qui malgré elles se
tendent. Antoine raconte une blague, Christian glousse de plaisir, je demande à
ce qu'il la répète...et la gorge de rire et remplir la longue, large, spacieuse
et vide aire de nos solitudes. Quelque chose de nous s'entrouvre et on éprouve
le besoin de raconter sans trop de pudeur, il y a comme un écho quelque part
dans la tête. Quelqu'un qui parle et qui se tait. Qui sait peut être ce qu'il
faut dire. Et parfois le dit, peut être. Réfléchir ...et c'est Jeanine qui se
retourne et raconte la sienne...et rire et faire craquer les résistances et la
raison la plus solide, j'entre-aperçois des petits sourires pour celui qui se
retient.
Bah! Qu'est ce que cela fait si ce n'est rompre la glace, fondre les tabous
et les craintes, dire pas dire, ô fidèle miroir nous sommes donc allés sur le
même modèle de cabinets au fond du jardin et essuyés avec le même
papier !!!
Délices de vivre...il descend des gros chênes, des immenses châtaigniers
quelques dernières feuilles sèches. Oui on entend bien une mésange, on la devine ébouriffée d'un vol entre deux branches.
Merveilleuses les choses qu'on voit pour la première fois, qu'on ne
reconnait pas, même les plus familières : sont ce des corbeaux par milliers dans
ce champ, non des sacs plastiques à moitié enterrés... étonnés devant le vrai
talus, le vrai fossé devant un paysage inconnu tel que nous ne l'avions jamais
remarqué, jamais vu même en allant dans n'importe quel sens...enterrer des sacs
plastiques avec le blé ça se fait ?
Aïe, ouille ! vite on retourne dans nos mémoires et n'y retenons que douceur
et lumière à faire remonter dans nos cœurs dont on ne sait de quelle très
vieille enfance.Nous sommes tous passés à travers les orties les pierres et les
ronces de la vie, oui mais quel bonheur aujourd'hui de cheminer ensemble, nous
étions menés par Jean, sur les beaux sentiers, à gauche, à droite neuf à suivre
les yeux fermés le Bonheur, il n'y a rien d'étonnant à que nous ayons ce mot à
la bouche si souvent.
Groupe 3 |
Le groupe 3 bien regroupé |
Le groupe 3 éparpillé |
Photo d'Yves Odasso (groupe 1)
Le groupe 1 avec son invitée américano-suisse |
08/03/2016 : Montagne de Morettet
Texte de Nora Villot (groupe 1) photos de Nicole Beauvy (groupe 1)
Remerciements
La journée de la femme, c'est un jour que les hommes nous accordent pour mieux
nous exploiter les autres jours de l'année. Je préfère à cette coutume la jolie
phrase du poète, qui dit ceci : LA FEMME EST L AVENIR DE L HOMME.
Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photo de Josette Misandeau (groupe 4)
Départ du parking des Ducs à Rochefort Samson, village situé près d'une des plus belles gorges des Monts du Matin, la Combe d'Oyans qui s'ouvre sur un paysage de collines et d'apaisants vallons.
L'église du village a une particularité, elle n'a pas de clocher. Les fonds pour sa construction manquant, un habitant légua une somme d'argent à la commune pour terminer l'ouvrage mais sa famille s'opposa à ce don. Après plusieurs procès survint la guerre de 14-18. Par la suite la somme d'argent s'avéra nettement insuffisante.
Montée agréable en forêt. Bientôt nous rencontrons Dame Neige. Au Pas du Loup belle vue sur les collines et sur la Vallée de Valence.
Pour le repas nous retrouvons le groupe 1 qui fête l'anniversaire d'Arlette. Gentiment, elle nous invite à participer aux agapes : vin, fromage, gâteau maison, digestif, l'Asta fidèle à sa convivialité !
De petits flocons virevoltent sur nos têtes. Il ne fait pas très chaud et nous sommes heureux de repartir sur un magnifique sentier balcon, dans la neige et dans la boue.
Avant d'aller retrouver notre car bien chaud, nous remarquons sur la colline un pan de mur de l'ancien château datant du Moyen Age.
Robert : merci pour cette très belle randonnée. J'attends avec impatience que tu nous concoctes, à nouveau, une belle balade dans cette paisible montagne des Ussets.
.
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3) photo de Josette Misandeau (groupe 4)
Remerciements
Un grand bravo à Robert, toujours constant, sourire permanent,
bienveillant.
Un balade agréable, et pour ne pas faire injure à MARS,
nous avions les giboulées.Grand merci à Arlette, et sa gentillesse,
son sens du partage, sa bonne humeurPique-nique du groupe 1 |
Groupe 1 |
Départ du parking des Ducs à Rochefort Samson, village situé près d'une des plus belles gorges des Monts du Matin, la Combe d'Oyans qui s'ouvre sur un paysage de collines et d'apaisants vallons.
L'église du village a une particularité, elle n'a pas de clocher. Les fonds pour sa construction manquant, un habitant légua une somme d'argent à la commune pour terminer l'ouvrage mais sa famille s'opposa à ce don. Après plusieurs procès survint la guerre de 14-18. Par la suite la somme d'argent s'avéra nettement insuffisante.
Montée agréable en forêt. Bientôt nous rencontrons Dame Neige. Au Pas du Loup belle vue sur les collines et sur la Vallée de Valence.
Pour le repas nous retrouvons le groupe 1 qui fête l'anniversaire d'Arlette. Gentiment, elle nous invite à participer aux agapes : vin, fromage, gâteau maison, digestif, l'Asta fidèle à sa convivialité !
De petits flocons virevoltent sur nos têtes. Il ne fait pas très chaud et nous sommes heureux de repartir sur un magnifique sentier balcon, dans la neige et dans la boue.
Avant d'aller retrouver notre car bien chaud, nous remarquons sur la colline un pan de mur de l'ancien château datant du Moyen Age.
Robert : merci pour cette très belle randonnée. J'attends avec impatience que tu nous concoctes, à nouveau, une belle balade dans cette paisible montagne des Ussets.
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Cabane de chasseurs, où a pique-niqué le groupe 4 |
Dès le matin en traversant la ville toute grise, toute fleurie de poudre de
verglas neige et nuées on n'y croit pas , c'est pour du beurre...ça va pas
tenir.
D'abord où est passé le soleil ? A bout de souffle il s'est caché?
Tout est blanc, on regarde le silence, on se dit que l'été c'est dans pas
longtemps et qu'il se chargera de nous réchauffer les os, qu'il déploiera chaque
feuille verte du noisetier, du hêtre et qu'il mettra des taches jaunes au ventre
des fleurs et sur le dos de la chenille. On pense aux cerisiers, pommiers de la
semaine passée... et on entend les mouches, guêpes mordre dans les plus beaux
fruits en juin, rien que d'y penser on s'en lèche les doigts.
C'est pour du beurre
Un dernier caprice
Même si tout est blanc entre nous et le ciel et par terre des traces, des nœuds, des visages, des roses des sables se dessinent sous nos pas... des roses
blanches tout simplement.
Demain, en juin justement elles nous offriront leur parfum dans l'ombre des
haies et le grillon crissera et les sauterelles aussi dans l'herbe en fleurs
bonne pour la fauche...parfum encore...
Je le sens, c'est bien pour du beurre
même pas peur
même si les feuilles sont de dentelles et les arbres parés d'un indolent
plumage d'un hiver auquel on ne croit pas, trop tard, les violettes pointent
leur nez et la neige trop molle ne frissonne même pas...
c'était pour de rire
ni il a plu, ni il a fait froid
et l'après midi le clin d’œil du soleil que nous n'avions pas vu était
bien là.
01/03/2016 : De Serignan-du-Comtat à Mornas
Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photo de Josette et Bernard Misandeau (groupe 2)
Aujourd'hui 1er Mars c'est le dépaysement. Nous partons pour les collines vauclusiennes. Nous arrivons à Sérignan. On y note la présence de l'homme dès la préhistoire (découverte de silex, couteaux etc...). Vers le VIème siècle les phocéens et les grecs s'y installent puis
vient, ensuite, l'occupation romaine qui a duré près de 5 siècles et a été marquée par de grands travaux : marais asséchés, canaux creusés... De nombreuses caves voûtées datant de cette période ont été retrouvées dans le vieux village. Diane de Poitiers séjourna au château vers 1565.
Le départ est donné. Nous traversons les vignobles d'appelation "Côte du Rhône" puis vient la garrigue où se côtoient thym et romarin odorants. Ça et là de belles orchidées. Les oliviers font également partie du décor. Nous sommes bien en Provence. Repas joyeux et goûteux mais, pas le temps de musarder, le chemin est encore long.
Bientôt, perchée sur une falaise de 137 m, la forteresse de Mornas qui, telle une sentinelle, semble protéger le village médiéval niché à ses pieds. Elle a connu une importance majeure de l'Antiquité à la Révolution Française à partir de laquelle elle est tombée en ruines.
Elle a été redécouverte dès le XIXème siècle et depuis 1978 elle a fait l'objet de nombreuses rénovations par les Amis de Mornas. L'histoire de cette forteresse est liée à celle du Rhône qui servait de frontière à l'époque gauloise et qu'il s'agissait de surveiller des attaques ennemies. Elle a été longtemps disputée par les Comtes de Toulouse et les Archevêques d'Arles.
Descente très raide sur le village où nous retrouvons Pascal notre chauffeur.
Aujourd'hui nous avions un invité : un impétueux mistral mais, ne nous plaignons pas, dans sa besace il avait apporté un grand ciel bleu.
Merci à Vito (qui n'oublie plus les bonbons) l'initiateur de cette belle randonnée. Mais n'oublions pas ses célèbres lieutenants du jour : Denise, Jacques et Jean.
P.S - Bienvenue au petit nouveau Edouard qui vient enrichir la palette
de nos hommes.
Aujourd'hui 1er Mars c'est le dépaysement. Nous partons pour les collines vauclusiennes. Nous arrivons à Sérignan. On y note la présence de l'homme dès la préhistoire (découverte de silex, couteaux etc...). Vers le VIème siècle les phocéens et les grecs s'y installent puis
vient, ensuite, l'occupation romaine qui a duré près de 5 siècles et a été marquée par de grands travaux : marais asséchés, canaux creusés... De nombreuses caves voûtées datant de cette période ont été retrouvées dans le vieux village. Diane de Poitiers séjourna au château vers 1565.
Le départ est donné. Nous traversons les vignobles d'appelation "Côte du Rhône" puis vient la garrigue où se côtoient thym et romarin odorants. Ça et là de belles orchidées. Les oliviers font également partie du décor. Nous sommes bien en Provence. Repas joyeux et goûteux mais, pas le temps de musarder, le chemin est encore long.
Bientôt, perchée sur une falaise de 137 m, la forteresse de Mornas qui, telle une sentinelle, semble protéger le village médiéval niché à ses pieds. Elle a connu une importance majeure de l'Antiquité à la Révolution Française à partir de laquelle elle est tombée en ruines.
Elle a été redécouverte dès le XIXème siècle et depuis 1978 elle a fait l'objet de nombreuses rénovations par les Amis de Mornas. L'histoire de cette forteresse est liée à celle du Rhône qui servait de frontière à l'époque gauloise et qu'il s'agissait de surveiller des attaques ennemies. Elle a été longtemps disputée par les Comtes de Toulouse et les Archevêques d'Arles.
Descente très raide sur le village où nous retrouvons Pascal notre chauffeur.
Aujourd'hui nous avions un invité : un impétueux mistral mais, ne nous plaignons pas, dans sa besace il avait apporté un grand ciel bleu.
Merci à Vito (qui n'oublie plus les bonbons) l'initiateur de cette belle randonnée. Mais n'oublions pas ses célèbres lieutenants du jour : Denise, Jacques et Jean.
P.S - Bienvenue au petit nouveau Edouard qui vient enrichir la palette
de nos hommes.
Un passage délicat |
Château de Mornas
En hommage à Ginette
Oui. Lorsqu'il nous parvient à la conscience que notre mort ne serait pas
seulement la fin de notre vie biologique et le commencement d'une autre aventure
inimaginable on admet l'évidence que tous nos souvenirs vont mourir ensemble ? Alors nous sommes pris de vertige et le grand vent de l'épouvante nous souffle
au cœur avec autant de violence que celui de ce matin. Serait ce un signe... Et
nous restons là, encore plus ridés d'une vieillesse inattendue, gelés dans la
certitude irréfutable de clarté. Comment l'oublier, c'était mardi dernier la
mort a trouvé notre amie Ginette, l'a attrapée,et l'a emportée... se lamenter, pleurer,
déplorer l'irremplaçable absence, une perte sans prix et chaque instant de sa
conscience. Aujourd'hui les autres copains de l'ASTA auront un dernier sanglot
que personne n'entendra et un dernier cri ultime et silencieux. Les pleureuses
viendront dire quelques mots sur sa dépouille, on l'arrosera de larmes et d'eau,
il y aura des chants rituels et ils allumeront des lampes sur elle toute voilée
de fleurs.
S'il faut s'en aller un jour, nous nous en irons mais en attendant laissons
nous caresser par tout ce que nous voyons car il n'y aura aucune image sur la
route étroite de l'éternité. Nous ne savons rien ou plutôt nous connaissons la
grâce du chemin, l'air tout gonflé de soleil sur l'herbe courte, les promesses
de la vigne et la lavande pas encore fleurie et aussi la respiration de la
terre dorée semblable à la notre mélangée. Tout ça nous lui dédions... Elle avait
lu tant de livres, fait tant de voyages et admiré tant de fleurs, pas deux,
même pas seulement deux qui comme nous se ressemblent.
Nous sommes vieux comme la mer en ces instants et comme elle splendide,
l'entendez-vous rire? Ecoutez la qui tremble, roulant les soleils de ses ondes,
le ciel immense et tous les univers, écoutez la frémir et qui s'avance et s'en
retourne au rythme de notre tristesse et de notre joie de vivre mélangée.
Photos de Pierre Labbe (groupe 3)
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