23/05/2017 : Serres - Rocher de Beaumont, crête de l'Eyglières

Texte d' une inconnue....
On me  parle tellement de vos randonnées qu'aujourd’hui en me baladant dans votre blog j’ai eu envie d’y faire une petite incursion ! n’en veuillez pas à l’étrangère que je suis, je ne fais que passer !
Laissez-moi vous dire combien je suis admirative de votre endurance moi qui vit dans une région où le seul vrai relief important est la dune du Pyla ! Vous la graviriez certainement en courant alors que d’autres comme moi doivent s’arrêter tous les 5 m pour reprendre souffle !! Vos circuits sont d’une autre envergure que dans notre « plat pays ».
Aujourd’hui vous revoilà partis et revenus sains et saufs (je sais qu’il existe parfois des malléoles au comportement déviant) après avoir avalé cette potion addictive du mardi faite de km plus ou moins digestes durant lesquels j’imagine on papote, on rit, on chantonne, on s’interpelle, on se recueille , on admire  c’est selon son âme du jour !
Et puis félicitations aux belles plumes lesquelles  avec humour ou  poésie décrivent vos exploits, les paysages aperçus ou traversés, les aventures  ou mésaventures parfois comiques d’ailleurs quand on repense à une certaine révolte paysanne et puis il y a aussi des textes d’une profonde intériorité !

Donc bravo et bonne continuation !!!!
Une passante !

Texte de Nora Villiot (groupe 2), photos de Patrice Amiel (groupe 2)
SERRES est un nom prédestiné à savoir : On a serré les fesses à plusieurs reprises dans le bus, mais notre héros JÉRÔME,  lui a serré a chaque fois sa droite pour éviter les collisions frontales.
C'est bon, la maison de retraite saine et sauve, peut aller à l'assaut des crêtes.
Le roi Soleil s'est invité à notre sortie. Je l'aime ce roi, mais au bout d'un moment il m'a gonflé, surtout en montée. Trop chaud, pas d'ombre, toujours au zénith, la galère.
Nous arrivons enfin à l'olympe, Dieu JUPITER dit  Adrien, accompagné de FLAMINE dit Yves, tous deux  tournant  le dos à CES DEMI-DIEUX qu'il a gentillement conviés, et du haut de son trône il regardait la terre et ses mortels.
Tout d'un coup, il se retourne et de sa grosse voix, ordonna la reprise de la marche, et le groupe s'exécuta, malgré l'offrande d'une mortel pour une boisson alcoolisée genre POIRE.
L'espace est libre, nous avons une vue à 160°, aucune pollution; discussion et mauvaise foi pour reconnaître les sommets qui nous font face. De toute façon ils pouvaient nous dire n’importe quoi, on reste inculte en la matière. La bonne ambiance régnait, on était bien loin de toutes ces mauvaises nouvelles qui viennent polluer notre esprit.
Encore merci à DENISE à sa bienveillance, à ÉDOUARD en plein apprentissage dans les deux Sens du terrain et de la critique.
Mille mercis.
Pique-nique groupes 1 et 2

Le groupe 2 commence la descente

Passage délicat pour le groupe 2


Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photos de Viviane Breuillard (groupe 3)
Dialogue
Cette lumière?
_Le ciel, l'eau inconsistante de ses brumes que la lueur du soleil lustre de longs mirages éblouissants et dessous...la vallée du Buech.
Cette poussière, là bas?
_l'horizon, le vide, l'air, les gros nuages au loin...le bout de cette terre, des cimes.
Il y a comme une odeur de fleur, tu sens?
_des parfums doucereux, entêtants des genêts, de baume du thym en fleurs qui rampent à nos pieds,
regarde les roses blanches de l'églantier...ô virulente vie.
Cette rumeur?
_les bouches qui papotent les voyages, les rêveries, les un jour je ferai, les petits riens, les noms des pollens, de tous les arbres et de tous les astres, chacun par son nom.
Cette couleur verte, elle grandit?
_La plaine, la vallée et là bas tout au fond, des vignes... Pas certain du tout...Autour de nous ou au dessus de nous, la forêt de pins, de chênes et de buis.
Les chemins?
_oui les chemins, celui du haut et le chemin du bas le même chemin, une seule et même route. S'approcher du vide, du haut du sentier et sur l'à-pic la fin de la route...Les pierres rudes, coupantes tranchantes, si on les casse on y trouve des cristaux, des fossiles, un trésor. C'est le chemin qui fait la fatigue, la soif, le plaisir de la nourriture et la douleur ici ou là.
Où est on, hors du temps, au milieu de nulle part, montre moi?
_Plein sud, Mont Ventoux,  le pic chauve de ce côté.
_Au nord, où est le nord...la chaîne du Dévoluy, le Grand Ferrant et L'Obiou on ne les voit pas.
_A gauche, le Vercors on est pas d'accord.
_Et à droite, les Ecrins enneigés au loin, écrins.
Où va t-on?
_ Comme le papillon, ou l'enfant, ou la grenouille et la femme...on va à sa perte, avec délices, avec tourment, au précipice, au déchirement...
Montée du groupe 3

Groupe 3
Photos d' Yves Odasso (groupe 1)
Le groupe 1 au rocher de Beaumont