22/08/2017 : Bauges - Col de Tamié

Photo  de Marie-Françoise Barbe (groupe 2)
Panorama sur le Mont Blanc

Texte d' Edouard Disdichian (groupe 2), photos de lui-même
Ah les Bauges ! Bauges de là , Bauges d'ici  ! Allez donc, un peu de méditation  dans un paysage
qui y incite, tellement les hauteurs sont belles !
Bien sur, je  ne vais pas en faire un fromage, non, pas à Tamié !
Après avoir échappé aux Géants dans la foret, certains ont cru s'en sortir à la buvette du chalet
du Drison, mais il fallait aller au col du même nom.
Un peu plus près du ciel, plus haut, c’était la pause avec un merveilleux panorama sur le Mont-Blanc ,
mais aussi le Beaufortain, et encore plus loin les Aiguilles d'Arves et sous nos yeux les Bauges !
Une bonne humeur, un beau soleil rien de mieux pour le randonneur parti tôt le matin en pleine forme,
et qui rentre fatigué mais heureux de ce beau moment.
Pique-nique du groupe 1

Descente du groupe 2
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4), photos de Pierre Labbe (groupe 4)
Recommencement
Partir quelque part, à Tamié ce mardi, quelque part sur un morceau de terre, un peu grand mais pas trop,
le plus beau disent sûrement les Savoyards et c'est vrai que les paysages sont beaux je ne sais pas
combien de fois on l'a dit. Marcher, traverser, monter, descendre sur un petit morceau de terre qui tient
l'horizon tout entier dans ses mailles, s'enroule autour de nous et offre ses arbres en guise d'ombrelle. Un
morceau de terre entre les prés, les hautes herbes et beaucoup d'arbres et dans les prés de grosses et
grasses colchiques. Ce n'est pourtant pas la fin de l'été, il fait si chaud entre le ciel et les pierres. Les
pierres parlons-en...
Un morceau de terre recouverte de pierres...vivantes, qui s'usent, on le sait même si on ne le voit pas,
silencieuses malgré leur mémoire et leur silence. Rocailles, caillasses, galets, falaises, plissements
puissances à l'oeuvre...faibles sous nos pieds, différentes dans leurs formes, leurs couleurs. Vieilles... bien
plus vieilles que nous elles nous donnent l'illusion d'être des jeunots pour une fois, elles ont quoi...des
milliers d'années et un passé bien plus large, loin de la vie, enfin la notre.
Difficile à concevoir les glaciers à la place du lac d'Annecy qu'on aperçoit au loin, par contre on voit la
vallée bien dessinée par les mouvements de la nature. Rentrer dans les vastitudes de notre terre, l'imaginer en étoile effondrée sur elle même, aïe glisser et revenir sur terre, mettre un bon coup de pied sur l'une, tester si elle tient, en choisir une autre bien plate qui semble ancrée , poser le pied dessus, sautiller comme à la marelle, force tranquille elles nous supportent.
La pierre cristallise le temps, nous parle du temps passé, du temps présent, elle dialogue avec son ombre,
nous suit pas à pas. Nos pieds piétinent les cailloux qui leur répondent quand enfin on finit la
descente...on en avait vraiment assez...
Séraphine hésite, emprunter tel chemin, elle l'essaie, non prendre plutôt celui là et on continue à se
déplacer à travers les monticules, les hauts, les bas on se débat avec ce qui nous monte à la tête, le temps, le temps des pierres cruelles, celles d'Orphée qu'il fait pleurer, les pétrifiées et les vanités...
Mais de la tête on passe vite à l'estomac, c'est l'heure !
On rejoint le groupe trois éparpillé soit au soleil soit à l'ombre au bord du ruisseau, on ouvre nos boîtes on
mange avec plaisir, on se repose sur l'herbe rase, dans la touffeur moite, les bouquets de bruyère, la
mousse, quelques brins de rires...
Et c'est vite reparti, on redescend, on remonte, on cherche l'air, on traverse de jolis villages ventrus, des
jardins pansus, long chemin, dure route jusqu'au monastère dont on longe les hauts murs. On entre dans
l'église toute faite de pierres taillées, calibrées, rangées. On fait un rapide petit tour dans le temple du
fromage et du commerce des moines...
Où est le car, on le cherche du regard, là bas au soleil, on y va et l'ombre qui continue à courir à nos pieds,
on est las, on marche pas à pas, mais vite la fournaise finit par s'attiédir et les couleurs aussi.
D'un pied sur l'autre les groupes arrivent, enfin pas tous à l'heure...ah! courir après le temps...celui qui
passe, celui qui revient...

Le groupe 4 marche d'un bon pas

Les Bauges verdoyantes 

Le groupe 4 et l'abbaye de Tamié
Texte de Patrice Amiel (groupe 2)
Une partie du groupe 2

Une autre partie du groupe 2