La crête menant au Bécoin |
Une partie du groupe 2 |
Oh la belle journée que nous venons de vivre. Un beau changement de décor.
Le temps est déjà au rendez-vous dès le matin.
Nous arrivons à La Plagne 2000. Eh bien alors, suis-je à la montagne ou en ville ! Des immeubles hauts, quelques couleurs tapantes , bof. Heureusement la montagne est là. Nous allons du côté pas abimé par l'industrie du ski.
Après une longue approche, et une belle rampe, nous voici au Mont Jovet. Déjà là, nous avons une très belle vue sur le Mont-Blanc, et on commence à voir la Vanoise. A partir du Mont Jovet, nous commençons la parcours des crêtes. Quel magnifique passage, que ces Crêtes des Etroits. J'avais l'impression d’être entre ciel et terre, pas d'obstacles pour une vue bien dégagée. Dommage que je ne connaisse pas beaucoup le nom de tous ces sommets (ça rentre d'un coté et aussitôt ressorti..)
Le parcours a été quand même exigeant mais un tel spectacle, ça vaut bien un effort !
Le groupe 1 |
La Crête des Etroits |
Pique-nique du groupe 1 |
Texte de Gisèle Rigal - Groupe 4
Jolie Savoie
Qu'as-tu écrit
Anne Marie, qu’ Aime la Plagne est en Vanoise ? En Tarentaise, rectifie Vito.
Il faut dire qu'avec tous ses massifs la Savoie a de quoi nous perdre. On ne va
pas tous les citer tant il y en a. Et la Savoie n'est pas faite que de massifs,
si beaux soient-ils, elle fut aussi comté, duché, maison, royaume et c'est avec
la baïonnette dans les reins qu'elle est devenue, en 1860, c'était hier, un
département Français parmi les quatre-vingt-seize autres.
En descendant du
car, occupés à chercher nos sacs, on ne voit pas tout de suite le Mont Blanc
qui émerge de la brume. Grandiose.
C'est parti.
Chacun derrière celui qui a le parcours dans la tête, GPS dans les neurones, la
carte, la radio, qui n'a pas bien dormi tant notre sécurité lui importe et qui
devra toute la journée supporter nos remarques : "ici, là, non pas
ici, par-là,...oh non, pas cette montée, ici j'ai le vertige, c'est trop vite,
pas assez " !!! On a un répertoire inépuisable sauf quand la fatigue
augmente et à mesure que l'on grimpe. Alors plutôt qu'à la langue on fait appel
aux jarrets et aux poumons, à notre sang-froid et à la prudence sur la si belle
crête qu'il aurait été dommage de rater. Car de là-haut comment ne pas
s’exclamer et goûter aux paysages Alpestres. Mais avant, au Pas des Brebis, on
déjeune et on ne prête pas attention à Christian qui paye sa tournée avec une
très bonne bouteille. Il ne dit pas qu'il fête son anniversaire. "Bon Anniversaire
Christian". _Quand on aime on ne compte pas, donc on ne dit rien. On
repart, on passe sur les crêtes magnifiques, les pieds choisissent le meilleur
endroit où se poser, on se rassure de la présence du compagnon ou devant, ou
derrière et on éclate de joie quand on en sort pour se diriger vers le Roc du
Bécouin puis redescendre sous des remontées mécaniques.
C'est bien cela
que nous venons chercher, sans le savoir peut-être, nous engager à sortir des
sentiers battus.
Merci à Vito et
tous les animateurs de nous apporter autant de bonheur.
Chantal Lacroix,
adhérente à l'ASTA, qui marchait entre autres dans notre section est décédée la
semaine dernière. Nous étions plusieurs aujourd'hui à regarder la beauté du
monde, des montagnes, en pensant à elle.