02/10/2018 : Les Ecrins - Le Périer, les Sures, Gaudissard

Photos de François Gilanton - groupe 3


Le groupe 3 près du Périer


Texte de Danielle France - groupe 4 (de la semaine dernière)
Je tenais à vous remercier de votre chaleureux accueil à l'occasion de ce premier mardi montagne, c'était une très belle journée, des efforts certes, mais largement récompensés par le bien être procuré par le plein air, la montagne et le plaisir de partager .
A bientôt

Photo de Christian Ceuninck - groupe 3
Pique-nique ombragé du groupe 3
Texte et photos d'Edouard Disdischian - Groupe 1
Aujourd'hui, la randonnée est dans le Valbonnais, un massif un peu méconnu et un peu en retrait des classiques prestigieux  Chartreuse, Vercors et Oisans.
Un massif oublié des touristes, et tant mieux pour ceux qui sont connaisseurs, car ce secteur est très beau et avec des randonnées intéressantes.
Nous sommes partis du village du Perier. Rien à voir avec la source Perrier, vous voyez, la fameuse bouteille verte avec des bulles, mais si quand même, car au Périer, il y a aussi de l'eau. Elle y est mise en bouteille à la sortie du village, coté Valbonnais, sous le nom de Valecrin.
Nous avons eu un merveilleux temps, que rien ne prédisait la veille. D'ailleurs, tous les sommets étaient légèrement saupoudrés de neige. L'automne s'avance à grands pas. Une belle montée au départ qui à dû faire un peu mal et des passages sous les bois et une belle descente, avec précaution quand même.

Beaucoup de lumière aujourd’hui dans le ciel comme dans les arbres.
Groupes 1 et 2
Photos de Jean-Jacques Saharoff - Groupe 4


Photos de Patrice Amiel – Groupe 2 (voir son site ICI
Groupe 2 derrière, et Ange devant

Le groupe 2

Groupe 2

Pique-nique des groupes 1 et 2

Le Périer
Texte et photos de Gisèle Rigal - Groupe 4 
L'octobre
Le Périer, petit village pittoresque situé, au pif à 929 m, au confluent de la Malsanne et du torrent de Tourol nous accueille avec une odeur de mai dans les feuilles d'automne et la poussière d'août. Où est ce petit vent qui devait nous attendre ? Où sont les graines échappées ?
On part. Le monde nous appartient. On ne se retourne pas, on ne demande pas notre route. On marche derrière Jean-Jacques sous la responsabilité de Jacques. Mais c'est Jean-Jacques qu'on ne perd pas des yeux. On ne sait rien du paysage, est-ce que l'on voit les forêts, les mousses et les prés ? On grappille trois framboises ici, deux noix là, ...
Au retour, on revient au Périer, un villageois nous demande, " vous venez d'où " ? _Ben, heu, ...Ce n'est pas la première fois que pas l'un d'entre nous sait le dire. On se sent bête. Christian G déplace la question en prenant des nouvelles des champignons. _ "Où" ? L'autre, " par-là" _ en embrassant le paysage de ses bras grands ouverts. Il ne nous dira rien de ses secrets. Pendant ce temps Jacques et Jean Jacques ont déplié les cartes, _" on est monté par-là, et puis par-là, on est passé à Gaudissard, et enfin on s'est arrêté à Beaumogier"_
Beaumogier, pas difficile à retenir, là-haut me revenaient des souvenirs de quand j'étais enfant et essayais de m'imaginer le paradis. Mal nulle part, ni à l'âme ni au corps, et la beauté envahissant nos sens. C'est ça on est au paradis. De là tout est émerveillement. Juché sur un promontoire pour la pause, pendant une heure on admire le village devenu minuscule, les flancs de la montagne couverts de pâturages, plus haut, encore plus haut, d'un côté les montagnes saupoudrées de neige, Le Signal du Lovitel et le Pic Vert. Et si on pivote, devant nous, l'automne a enveloppé les belles forêts de tons jaunes et orangés. Et enfin les montagnes de ce côté-ci nous montrent leur nudité gris rosé, marbrées de veines bleues. Au-dessus la lune pas tout à fait endormie à midi, veille encore.
On a marché, on a pris du repos, un peu de peine et le chemin nous a ramené.
Encore une randonnée à cacher dans notre boîte à trésors, ...
Jacques l'a dit, et on est tous d'accord, Jean-Jacques est définitivement admis dans la cour des grands. Merci de tout ce bonheur donné.
Le groupe 4 pique-nique au soleil