29/12/2015 : Balade urbaine vers Seyssins

Texte de Gisèle Rigal, photos de Nicole Beauvy
Encore un mardi sans pluie 
Le ciel était gris, le ciel était peut être gris
Le ciel était sûrement gris
Le ciel n'était peut être pas gris
Est ce qu'on le voyait gris
Sous le soleil exactement
Sous le soleil ? -oui
Mais alors le soleil n'était pas gris
Le soleil était bleu
Et s'il avait très envie de faire pipi
Il s'est retenu jusqu'à la nuit. 


22/12/2015 : Du col de la Placette à St Laurent du Pont

Texte de Jeannine Revol (groupe 4)
Arrivés à Pommiers la Placette, dans une atmosphère de clarté et de douceur pour le premier jour de l'hiver, c'est la Grande Sure enneigée qui s'impose à nous. De ce village "situé sur le milieu de la montagne " - placé entre deux bourgs fortifiés, celui de Voreppe et celui de Saint GELIN de RAS, nom de Saint Julien de Ratz jusqu'en 1784 – nous cheminons vers des forêts denses de sapins et de grands marais ; le paysage restera embrumé dans la vallée.

Le groupe 4, aujourd'hui est vraiment exceptionnel ! Ce sont 7 personnes dont Christian Gruchy Accompagnateur et 4 Animateurs : Eliane, Anne Marie, Jean et Gilles pour 2 marcheurs !! Quelle détente ... Ce fut un beau cadeau de Noël pour ces marcheurs chanceux,  ce fut une belle randonnée, pleine de sourires et de convivialité astasienne. Merci à tous et Joyeux Noêl. !!

Texte de Jackie Micoud (groupe 2), photo d' Anne-Marie Mantegazza (groupe 2)
En ce mardi précédant les fêtes de Noël le point de départ se situe au col de la Placette. Nous ne sommes pas en Chartreuse, le Grand Ratz ne faisant pas partie des Alpes. Les géologues sont formels, il appartient au Jura.
Un brouillard épais nous enveloppe. Tout d'abord nous cheminons sur une petite route qui, bientôt, s'efface pour laisser place à un sentier boueux. Rapidement, chaussures et pantalons sont bons pour la machine à laver.
Nous parvenons à la plaine de St Laurent du Pont qui s'étend sur une longueur de 15 km pour une  largeur de 1 à 3 km. Cette plaine d'origine sédimentaire était, il y a quelques milliers d'années, recouverte d'une mer ou d'un lac. Nous longeons le canal de l'Herretang qui borde la tourbière du même nom où l'on peut rencontrer de nombreuses espèces animales dont le martin pêcheur et la musaraigne aquatique. 153 espèces végétales ont été recensées. Un clocher, tout proche,nous rappelle qu'il est midi : pause déjeuner avec le groupe 1. Un tronc d'arbre humide fera office de chaise.
Nous repartons. Dernière montée avant de plonger sur St Laurent du Pont. Par chance le brouillard cède du terrain et nous permet d'admirer les importants rochers de Fetrus. Arrivée au car où les autres groupes nous attendent.
      
Joyeuses fêtes à tous en attendant la reprise l'année prochaine.

Sortie du brouillard, mais pas pour longtemps !

Photos de Nicole Beauvy (groupe 2)

Quand le groupe 2 retrouve le groupe 1

Pique-nique groupes 1 et 2
Brouillard dans la plaine de St Laurent


15/12/2015 : La Baume d'Hostun

Texte et photo de Matilda Tio (groupe 3)
La Baume d'Hostun lovée au cœur du Vercors sud une invitation à la lenteur, à la sérénité. Pas de merles siffleurs ni d'hirondelles pour nous accompagner sur la « montée des oiseaux ». Nous sommes  le 15 décembre !!!
Pas de torrent ni de cascade pour détourner notre attention, pas de sommets enneigés  pour accrocher le regard, aucune barrière rocheuse pour retenir les nuages.
Nous cheminons tout en douceur, quelques trouées, fenêtres sur la plaine, ouvrent l'horizon, histoire de nous rappeler que nous sommes bien sur les crêtes de Belle Combe.
Les façades d'une maison aux multiples décorations attirent notre curiosité, celle d'un artiste, d'un sculpteur peut-être ?
Ici et là, le temps s'est arrêté. De vieilles bâtisses résistent à la végétation, meules, herses et puits témoignent d'un passé récent.
Nous traversons champs et prairies, longeons le pré  de « La Sophie » posé là comme un mouchoir verdoyant,  (traditionnel héritage  accordé autrefois aux jeunes filles), qui sait??
Les hellébores tardent à fleurir, nous sommes proches du  col des Marchands. Sous un ciel printanier, la Baume d'Hostun nous accueille de nouveau, le lavoir du village et les arbres dépouillés chargés de paquets cadeaux. Nous sommes en décembre, la boucle est bouclée.
Hellébore
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3)
Maisons abandonnées sur notre chemin
Les tuiles sont moussues, les murs troués et gris, les pierres usées, disjointes, dedans s'égoutte le ciel. 
De la cave monte le froid, plus rien ne l'essuie il n'y a  plus de cheminée.
De la chambre en haut on n'entend plus les cris de la mère qui accouche ni en bas les chamailleries des enfants.
La porte aux gonds rouillés ne tourne plus sur son seuil, le verrou rongé ne ferme plus rien ni du dedans ni du dehors.
Le carreau cassé, bouché par du papier jauni n'empêche pas le vent de s'engouffrer.
De l'étable plus de beuglements, bêlements, gémissements...
Que le silence du temps
Dans les solitaires demeures
A l'ombre et le deuil des saisons
Couchées presque mortes
Comme nos souvenirs.
Je revois la clarté de la lampe éblouissant la nappe et j'entends le fagot flamber sous la soupe de choux
Je revois mon grand père et la lanterne d'écurie, sur l'étagère le moulin à café et la chicorée
Et le chien humide devant la cheminée ouvrant un œil sur les étoiles de braise et l'autre sur la porte du placard

Il sent encore la cire, la confiture, le pain et les poires mûres.

Les bonbons partent en vacances !!

MESSAGE IMPORTANT de MARIE-PIERRE !!


Les bonbons partent aux sports d’hiver…
 et réjouiront les participants aux sorties raquettes douces à partir de janvier prochain. Si donc l’un (e) d’entre vous veut bien prendre le relai pour la distribution à la RAM jusqu’à la fin mars, sachez que j’ai un petit stock à lui faire passer avant Noël. A toutes fins utiles, je vous signale que le stock est alimenté de façon informelle par l’apport de généreux donateurs, au gré de leurs envies et de leurs possibilités et complété par moi-même qui « gère » la fourniture afin d’offrir une petite variété convenant au palais de chacun. Vous trouverez ci-dessous mes coordonnées pour me contacter si vous le souhaitez pour information plus précise, sachant que je marche  mardi 15 décembre et que ma participation aux sorties suivantes (22 et 29/12) sont plus improbables.

Marie-Pierre Brun – 09 52 06 11 38- 06 34 42 10 46 – ladiscrete.21@gmail.com

08/12/2015 : Compostelle, de Grésin à Saint-Ondras

Texte et photos d' Annick Ropert (groupe 3)
Deuxième randonnée de la saison sur les chemins de Compostelle, sans covoiturage. Dommage, nous étions rodés…..
Qui dit chemins de Compostelle sous-entend tête et jambes.
Les jambes, c’est évident. Il faut marcher. Ce ne sont pas les groupes 1 er 2 et leurs 27 km qui me démentiront.
La tête. Il y a toujours un volet culturel dans une étape des chemins de Compostelle. Aujourd’hui, ce fut la découverte de l’église Notre Dame de Pigneux qui fut bâtie en 1875. La tradition orale rapporte qu’une chapelle primitive aurait été élevée au VIIIème siècle, en mémoire d’une bataille livrée contre les Maures. Sur le chemin, quelques uns des marcheurs du groupe 3 entamèrent le comptage des coquilles Saint Jacques. Il ne faut pas sous-estimer cette activité. C’est un exercice hautement intellectuel qui demande une attention soutenue afin de déjouer les pièges des baliseurs du chemin et de la mémoire afin de ne pas perdre le fil du comptage. Mireille et moi sommes les dépositaires du nombre total de coquilles entre Gresin et Verou. Je peux vous donner un indice pour la question de Christian : il y en a plus que 30 et moins de 300.


Notre-Dame de Pigneux
Le Guiers

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photo de Monique Senzier (groupe 3)
Avant son départ en pélerinage, voyage qui n'était pas sans danger, le pélerin devait se soumettre à un certain rituel. Tout d'abord bénédiction par le curé de la paroisse, puis remise des éléments de base de son équipement : le bourdon (bâton), la besace puis la créanciale (carnet à faire tamponner à chaque étape). Ensuite le pélerin devait faire des donations à des établissements religieux. A partir de la fin du XIIe siècle il devait rédiger un testament car le voyage pouvait tourner mal. Enfin, souvent, les proches avaient coutume de l'escorter jusqu'aux limites de la paroisse.
Les hôpitaux se préoccupaient de leur hygiène surtout pour endiguer la propagation des épidémies nombreuses tout au long du chemin parcouru par un grand nombre de malades en quête de guérison. En dehors de ces lieux, le pélerin faisait sa toilette dans les ruisseaux lorsqu'il en rencontrait. Le lieu-dit "Lavacolla" où passe la rivière du même nom, rappelle ce rituel de purification avant l'entrée dans la ville sainte. A ce souci de purification se rattache l'utilisation de l'encensoir géant qui se trouve dans la cathédrale de Compostelle. Son balancement d'un côté à l'autre du transept lui permettait, jadis, de masquer l'odeur pestilentielle qui émanait de la foule des malades. De nos jours le rite de l'encensoir a toujours lieu mais ce n'est plus pour les mêmes raisons mais plutôt pour le folklore.
Théoriquement, tout chrétien se devait d'accueillir le pélerin et de lui offrir gîte et couvert. Ceux qui ne se pliaient pas à ce rite étaient immédiatement sanctionnés par la justice divine.
L'homme du Moyen Age a besoin de voir et de toucher ce à quoi il croit. Ceci explique le développement du culte des reliques. La moindre chapelle possédant une relique (morceau de bois de la vraie croix, ossements etc...) voit arriver un nombre important de pèlerins en quête de pardon ou de miracle. A la cathédrale de Compostelle se trouvent les ossements de St Jacques.
Le pélerin est vêtu d'une grande robe, porte des sandales, un chapeau à larges bords orné de la fameuse coquille St Jacques ramassée sur le rivage de l'océan à Padron. Il porte une besace en bandoulière qui renferme ses provisions, un bâton au sommet duquel pend une gourde contenant de l'eau et du vin. Le rôle du bâton est de le protéger des agressions des hommes et des animaux....  A suivre

Un petit banc pour la route !
Texte et photos de Pierre Labbe (groupe 3)
Deux pépères astasiens après la marche de mardi.
-       - Dis donc, qué qu’tu penses d’ la balade d’aujourd’hui ?
-        - Ben, mon gars, on a marché 18 km qu’i disent, et ça, en r’gardant leurs zinzins électroniques que j’sais seulement pas comment qu’ça marche, c’est des machins fabriqués par les japonais. Hier, heureusement qu’ i f’sait quasi beau temps,
-        - T’as souffert ?
-        - Ben non, pas trop mais l’grand Roger et l’Christian, y trouvaient qu’c’était un peu trop long, c’te balade, et j’peux t’dire qu’on les a entendus ces deux-là! Mais c’est des joyeux drilles ! Qu’est-ce qu’on a rigolé avec eux , après, dans l’bus !
-        - Sais tu, mon gars, parait qu’les groupes 1 et 2, y z’ ont fait 27 kilomètres, 7 lieues, tu t’rends compte !
-        - Sept lieues, ça c’est marrant, mais y z’avaient pas les bottes idoines, ces gars là !
-        - Pour sur, mais j’vais t’dire, y z’ avaient l’air bien fatigué et y z’avaient les panards en compote.
-        - M’enfin, y sont pas morts…Dis donc, quand tu rentres chez toi après la balade, qu’est-ce qu’elle te prépare , ta bourgeoise ?
-        - Ben du solide, quoi ! De la péla, de la salade, du frometon, et un bon coup de rouge.
-        - Ben moi, c’est pareil, rien du consistant : on est pas des mauviettes, nous autres !
-        - Dis donc, qué qu’tu penses de l’ASTA ?
-        - J’vais t’dire : c’est vraiment chouette l’ASTA : on marche, même quand y pleut, on rigole avec les copains et les copines, on mange tous ensemble et les z’astasiennes nous donnent plein de bonnes choses. Y’a aussi un gars, un nommé Pélisson ou Polisson ou Paul Hisson, j’ai jamais bien su, et ben, c’gars là, i nous donne du r’montant, du Fanafoude qu’i dit, et c’est pas de la bibine. Dis donc, t’as r’marqué ,on se fatigue en marchant, mais le lendemain, on est tous en forme…même les  ceusses des groupes 1 et 2 !
-        - Ben j’suis d’accord avec toi. Tu marches mardi prochain ?
-        - Pour sur !







01/12/2015 : La petite Raye

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photos d' Annick Ropert (groupe 3)
Départ de la Baume Cornillane. Ce petit village serait le centre de la Pangée continent originel d'un unique océan il y a 240 millions d'années. Ce lieu est symbolisé par un rocher dressé le "doigt de roche". Je remarque les restes du château construit vers le 12ème siècle.
Sentier agréable aux senteurs de thym. La montée est douce puis se fait plus raide pour se terminer au bord de la falaise aux à-pics impressionnants au belvédère de la Raye : vaste panorama sur la plaine de Valence, le Plateau d'Ambel, les Baronnies etc... Nous nous restaurons au pied du Pylone dans un endroit abrité, le mistral soufflant avec force. Séraphine nous régale avec son chocolat fait maison. N'oublions pas Roland et son nectar. La vie est dure pour les Astasiens. Mais il faut repartir. Il reste une dizaine de kilomètres. Descente très cool. Soudain, dans le grand ciel bleu, j'aperçois la superbe Tour de Barcelonne entourée de quelques restes de murs. D'après un vieux parchemin celle-ci daterait du 12ème siècle.
Bientôt nous surplombons le beau village de Combovin, ses  maisons en pierre, son église et son temple. Durant la seconde guerre mondiale un important maquis y avait été implanté.
En levant les yeux je remarque sur le coteau St Georges la petite chapelle Sainte Marguerite, paratonnerre naturel qui protège le village.
Randonnée très agréable parmi les buis avec de belles vues panoramiques.

La Pangée : rendez-vous dans 200 millions d'années

Le château de Barcelonne
Quelques minutes de pause
Photo de Jeanne Le Bihan (groupe 3)
La château de Barcelonne, au loin
Photo de Pierre Labbe (groupe 3)

Le groupe 3 ou 4 commence sa descente
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3)

Je ne veux pas vous parler du nucléaire ou du charbon mais de votre poubelle, de la cuvette de vos toilettes ou du bac à litière de vos chats car c'est bien connu vos chats adorent l'eau de javel. Et régulièrement lorsque vous changez la litière de vos matous vous en profitez pour rincer le bac, avec de l'eau de javel diluée; (et croyant que c'est plus efficace pas diluée du tout)! Le tout terminant pas dans l'évier faut pas pousser mais dans la cuvette des toilettes. Un geste qu'il faut absolument éviter! Car l'eau de javel file dans le réseau d'assainissement et va perturber les bactéries qui "travaillent" à la destruction des pollutions dans les stations d'épuration. Une alternative à l'eau de javel existe pourtant pour désinfecter le bac à litière, la cuvette des toilettes,  la poubelle...le vinaigre blanc associé au bicarbonate de soude en poudre. La recette est simple et très bon marché _on trouve ces produits en grande surface au rayon sel, notamment: dans un récipient, mélanger un demi litre d'eau, 10 cl de vinaigre blanc et 3 cuillères à soupe de bicarbonate_ le mélange va bouillonner mais c'est normal. Appliquer ensuite sur l'objet à désinfecter, laisser agir un certain temps puis rincer. Il existe des bidons de 5l  de vinaigre blanc à Inter Marché (Estacade) pour quelques euros.

Pifgadget

24/11/2015 : Autour de St-Genix-sur-Guiers

Texte de Jacky Micoud (groupe 2) photos de En (groupe 2)
Aujourd'hui la randonnée sera cool : 13km pour 100 m. de dénivelée. Le départ s'effectue à St Genix sur Guiers.
Cette charmante cité bénéficie d'un climat privilégié : lacs, bois et collines sont à la portée du randonneur.
Son origine étymologique viendrait de Saint Genest, greffier, martyr, mort en l'an 300 à Arles que les habitants imploraient afin qu'il les protège des inondations causées par le Rhône tout proche.
L'histoire du village commence avant le Moyen Age : à la suite de nombreuses migrations un peuple venu de l'Est " les Allobroges " occupe le territoire. En l'an 121 ces peuplades sont repoussées par les armées romaines.Dans la seconde moitié du III ème siècle les barbares venus de Germanie envahissent la région détruisant tout sur leur passage. Finalement, les empereurs rétablissent l'ordre.
Nous longeons le Guiers pour arriver à son confluent avec le Rhône. C'est une suite de passages sur route et sur sentiers. Finalement, nous revenons, vers 12 h.30, à notre point de départ. Une salle bien chaude nous accueille pour le repas partagé des 4 groupes. Nous apprécions par cette journée de froidure. Les dames ont confectionné plein de bonnes choses. Les messieurs se sont chargés des bouteilles. Ambiance festive.
Mais il faut passer à la réunion. Notre Président, dans son discours, rend hommage à nos indispensables bénévoles. Applaudissements nourris.
Jacques, après de bons et loyaux services, tire sa révérence. Il est aussitôt remplacé par Marie Pierre notre "bonbonnière préférée" Merci à elle.
La gourmande que je suis se doit de parler de la spécialité du village le "St Genix".
L'origine de cette brioche est liée à la légende de Sainte Agathe, martyre sicilienne du III ème siècle. Cette jeune fille repoussant ses avances, le proconsul romain décida de lui faire renier sa foi chrétienne en la torturant. Cette dernière ne cédant pas, il lui fit couper les seins mais, oh miracle !, ils repoussèrent le lendemain. Elle fut conduite au bûcher. La terre trembla, ses bourreaux furent tués.
Lors du rattachement de la Sicile au Duché de Savoie en 1713 les femmes prirent l'habitude de confectionner un gâteau en forme de sein, le 5 février, jour anniversaire de la sainte . Mais c'est vers 1860 que le St Genix connut la célébrité grâce à Labully et à sa femme Françoise Guillaud. Depuis cette époque la brioche est fabriquée de père en fils. Pour rejoindre le car nous sommes passés devant la boulangerie plusieurs fois centenaire.
Après cette histoire je pense que vous regarderez la précieuse brioche d'un autre œil.

Et voilà, c'est fini ....   A mardi si ......
Le pont à 5 arches de St Genix sur Guiers

Le lieu de la réunion annuelle
Texte de Denise Merlin (groupe 4)
Rencontre avec le Gâteau de St Genix
 Vous connaissez très certainement cette célèbre brioche fourrée aux pralines si fondantes…
Une brioche au levain, légèrement parfumée à la fleur d’oranger, des pralines rouges et entières,sur et dans le gâteau
Un emballage blanc et rouge reconnaissable parmi tous qui rappelle, selon les versions, les couleurs du gâteau, les couleurs du sucre utilise autrefois (sucre non pareil présenté sous forme de petites boules rouges et blanches) ou bien encore les couleurs de la Savoie

L’origine de cette pâtisserie serait liée à Ste Agathe, martyre sicilienne du IIIème siecle
Comme cette jeune chrétienne repoussait ses avances, le proconsul romain voulut lui faire abjurer sa foi sous la torture, mais en vain. Agathe eut les seins coupés mais ils repoussèrent miraculeusement le lendemain ; Et, quand elle monta sur le bûcher,la terre trembla, tuant ses bourreaux .
L a Savoie s’appropria la légende après le rattachement de la Sicile au duché, en 1713, et les femmes prirent l’habitude de confectionner un gâteau en forme de sein le 5 février, jour anniversaire de la sainte
Ceci reste avant tout une légende…

Composition traditionnelle :
Œufs frais, beurre, farine, sucre, pralines entières eau de fleurs d’oranger
1) le gâteau est une brioche faite sur levain : Il faut pétrir deux levains : un le soir que l’on appelle « le chef », et un levain le matin vers 4 heures
2) On utilise du beurre clarifié :
Faire fondre le beurre sans le faire trop chauffer
Prélever le beurre fondu qui reste sur le dessus et uniquement celui-ci
Le verser en plusieurs fois dans la pâte.
Il faut un tour de main pour disposer judicieusement les pralines car chaque portion de gâteau doit contenir des pralines à l’intérieur et à l’extérieure ; ni trop (la pâte serait trop chargée), ni pas assez (le gâteau serait moins fondant) Aujourd’hui encore le gâteau comme autrefois est toujours moulé dans des « coppets » (moules en bois de tilleul)
Le poids classique du gâteau est de 600à 700g


Extrait du dossier de presse de l’office du tourisme Val Guiers

Photos d' Annick Ropert (groupe 2)
Le groupe 2 sur les talons du groupe 1

La confluence du Guiers et du Rhône
Photos de Pierre Labbe (groupe 4)


On prend des forces avant l'assemblée générale !
Allocution du président
Notre secrétaire
Texte de Matilda Tio (groupe 3)
Un parcours praliné autour de Saint Genix !!!  Entre légende et histoire !!!!
Nous avons contourné le site comme nous aurions fait le tour de cette brioche symbolique aux formes arrondies, au goût de l'enfance.
Avant de dénicher la pâtisserie Pierre Labully qui, en 1880,  avait  perfectionné la recette d'origine, il nous a fallu battre la campagne labourée, parcourir les chemins boueux certes,   venus alourdir un peu nos pas, peu importe...
Une première halte à la confluence du Rhône et du Guiers,  nous rappelle que Saint Genix sur Guiers constituait au Moyen Age un point stratégique au cœur du triangle Savoie-Dauphiné-Bugey. Pont romain, rempart et muraille du XVI, nous indiquent  que le village a enjambé les siècles et leurs turbulences.
Nous sommes bien sur les plaines du Bas Dauphiné avec ses bâtisses cubiques, leurs  toits pointus en forme d'éteignoir, les  maisons de pisé aux tuiles-écailles.
Mais il est difficile d'oublier la légende évoquée par Denise, celle d'Agathe de Catane qui, au III ème siècle eût les seins coupés pour avoir résisté au consul romain. La tradition voudrait que le 5 février jour de sa fête et de la Saint Chat, il soit interdit aux  femmes de faire les miches.
Le temps  était de la partie puisqu'il nous a privé de la barrière enneigée du Chat et de l' Épine.
Ouf, nous l'avons échappé belle... ce mardi de novembre... sinon pas de gâteaux pour l'assemblée de la RAM. 

Allez, un peu de fleur d'oranger pour nous remonter le moral.....


17/11/2015 : Compostelle, de Yenne à Grésin

Texte et photo d' Annick Ropert (groupe 3)
L’histoire d’une randonnée en principe sans problème 
C’était une des étapes des chemins de Compostelle avec un parcours en forêt et en balcon au dessus du Rhône par un beau temps ensoleillé. « L’angoisse » et le suspense nous ont accompagné toute la journée. L’organisation était un peu compliquée : pour ne pas laisser sur le carreau des marcheurs, 3 gentils participants s’étaient proposés pour prendre leur voiture et faire du covoiturage. Mais comme la randonnée était une traversée, il fallait que les voitures déposent les marcheurs au point de départ, puis que 2 voitures aillent à l’arrivée et qu’une voiture revienne au point de départ. Pendant ce temps (40 minutes aller-retour), les passagers du car savouraient un petit café sur une aire d’autoroute et les passagers des voitures se gelaient dehors…..
Un grain de sable s’est introduit dans les rouages de ce scénario bien huilé. Jacqueline, une de nos gentils chauffeurs fait l’aller retour Yenne-Grésin en laissant sa voiture à Grésin et revient à Yenne dans la voiture de Robert. Et là, patatras, elle s’aperçoit qu’elle a égaré ses clés de voiture. Impossible de les retrouver. La randonnée part quand même. A mi-parcours, Robert (accompagné de Louis et Yves) qui marchait dans le groupe 1 fait demi-tour et revient à Yenne pour récupérer sa voiture. Il a aussi quelques malheurs en égarant une partie de son gps, ce qui l’oblige à revenir en arrière pour le chercher. Enfin il arrive à sa voiture. Miracle (nous sommes sur les chemins de Compostelle….), la clé de Jacqueline est retrouvée sous le siège passager. L’aventure n’est pas encore terminée : il faudra faire encore une fois l’aller et retour Grésin-Yenne-Grésin pour récupérer la troisième voiture…..

La morale de l’histoire : un grand merci à tout ceux qui ont permis que cette randonnée « sans histoire » se termine avec le sourire.  

Le Rhône

Texte et photos de Roland Calvas (groupe 2)
Une secrétaire de mairie très sympa 
Il était 17 h 30... nous vîmes partir la voiture qui avait retrouvé sa clef !!  Puis le car..
Sentiment de solitude, d’abandon... pour les 7 randonneurs, laissés à l’abandon dans la nuit noire, près de l’église de GRESIN.
Heureusement pas de pluie, mais un froid pénétrant...brrree !!
17 h50 : René voit de la lumière à la Mairie et culotté, s’en va demander l’hospitalité.. c’est là que son charme joue..
La secrétaire de Mairie nous fait entrer et miracle de gentillesse, offre café, thé, tisane au pauvres naufragés...
Et nous voilà installés au chaud dans la salle du Conseil (à noter sur la photo la présence du Maire, Mr Phana foot,venu nous tenir compagnie)
Il va s’en dire que nous avons chaudement remercié la “secrétaire” ; René s”est dévoué !! pour la bise
Il y a quand même des gens SYMPA.........
Arrivée à CROLLES à 19 h 15  !!!!


Les pauvres naufragés

La mairie de Grésin

Texte de Jacky Micoud (groupe 2), photo d' Annick Ropert (groupe 3)
Compostelle " Le Champ de l'Etoile"
La naissance du sentier
 L'apôtre Jacques fut envoyé évangéliser l'Europe. Il se rend dans les tribus Celtibères vivant dans la contrée qui deviendra l'Espagne mais il ne fait que quelques disciples. Retournant en Palestine, ses conversions auront un tel succès qu'il sera arrêté et condamné à mort sur l'ordre du roi des Juifs Hérode d'Agrippa. Son corps aurait été déposé dans une barque par deux de ses compagnons de route : Théodore et Athanases. Après avoir traversé la Méditerranée et rejoint l'océan la barque se serait échouée sur le bord de la rivière Ulla en Galice à Ira Flavia.
La reine de Galice décide alors de faire don de son palais pour y déposer la dépouille de Jacques le Majeur. Durant presque 800 ans, la sépulture sera oubliée mais, vers l'an 813, elle est redécouverte par un ermite, Pelayo qui, dans un songe, en identifia l'emplacement grâce au reflet d'une étoile. L'endroit fut immédiatement baptisé "Campus Stellae" (Champ de l'Etoile").
Aussitôt l'Evêque de Ira Flavia fait dégager le tombeau et Alphonse II roi des Asturies et de Galice entreprend la construction d'une église. Très rapidement la nouvelle fait le tour de l'Europe. Avec le soutien de l'Abbaye de Cluny, le sanctuaire de St Jacques de Compostelle devient le symbole de la reconquête de l'Espagne contre les Maures.
Et c'est ainsi que le chemin de Compostelle devient le plus célèbre pèlerinage d'Occident.
Aux XIII, XIV et XVème siècles il prit une grande ampleur.
A l'époque, il convenait d'effectuer l'aller et le retour à pied, soit près de 3000 km.
Malgré la difficulté de ce périple, due au climat très rude dans certaines régions, les voleurs qui investissent les chemins, Santiago de Compostela voit passer chaque année 200.000 pèlerins.
Dans toutes les villes, des églises et des chapelles dédiées à Jacques le Majeur sont construites ainsi que des hôpitaux. Le long du chemin de grands monastères créent des confréries chargées de nourrir et de soigner le pèlerin.
Au XVIème siècle les guerres de religion et le protestantisme portent un coup d'arrêt au pèlerinage. Depuis 1989, le bureau des pèlerins de St Jacques constate chaque année une augmentation du nombre de marcheurs : 120 * "créanciales" ont été délivrées en 1982, 150.000 en 1999.
En 2014 237.886 randonneurs pèlerins dont 89% de marcheurs, 10% de cyclistes, moins de 1% de cavaliers, 98 personnes en fauteuil roulant.
* la créanciale est le document délivré par un responsable religieux. Elle est présentée à chaque étape et tamponnée. elle permet de justifier de notre qualité de pèlerin.
 A suivre .....
Amis astasiens, à vos chaussures et sac à dos et prenez la route c'est une très belle expérience.

Notre-Dame-de-la-Montagne à Yenne

 Photos de Nicole Beauvy (groupe 2)
Sourire des randonneuses du groupe 2

Le groupe 2
Texte et photo de Matilda Tio (groupe 3)
Sur les chemins
Nous abordons la randonnée sous un léger voile de brume, étrange atmosphère que ce sentier  étroit : des buis aux allures fantasmagoriques, enserrés dans leur fourreau de mousse. À la croisée des chemins, des indications tout aussi étranges : sentiers de celliers, prison, puits de Bacchus. Sur quel circuit sommes nous, les vignobles de Yenne ?
Fallait-il avoir l'œil averti pour  déceler la première coquille... Nous sommes bien sur le « droit » chemin, celui de Saint Jacques de Compostelle. Le sentier s'élargit, et découvrons un paysage à géométrie variable.
À gauche un drapé de falaises bleutées, en contrebas, en  perspective, une mosaïque de champs cultivés. Chaque trouée nous offre l'occasion de poser le regard sur le  fleuve  apaisé et parsemé de quelques îlots de terre.

Une clairière ensoleillée, nous invite au traditionnel  repos.  Un oiseau nous accompagne, sans doute le signal de ralliement pour nos miettes éparses. Puis, nous abordons   la dernière montée, pas lents du pèlerin sur  les plaques patinées. Enfin nous glissons vers Gresin. ; entre ombre et lumière, dégradé de rouges, de gris et de bleus, le  clocher du village s efface, la nature nous offre son dernier tableau.
Crépuscule à l'arrivée
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3)
A ceux qui sont partis....
Comme il est étrange de vous écrire. J'ai l'impression que vous savez, savez tout, nous ne nous sommes jamais rencontrés mais ne cesserons jamais maintenant de nous croiser, vous vivrez longtemps, autrement, éternellement désormais dans nos coeurs, à travers nos yeux c'est notre seul espoir. Comment vous l'expliquer, je voudrais vous raconter avec des mots simples et précis la beauté du monde que chaque mardi nous traversons et comment nos excursions sont organisées et combien l'existence ici est difficile quand l'un d'entre nous perd ses clefs et l'autre son GPS et que nous rentrons tard et dans les bouchons... Comment faire, comment vous le dire: tout bas puisque maintenant vous nous entendez où que vous soyez. Je sais aussi que notre émotion ne vous parvient plus. Nous aimerions vous décrire notre train train avec moult détails, vous seriez étonnés et votre émoi aurait grandi devant tant de zèle à se raconter nous mêmes. En réalité ces mots avec leur luxe de détails ne parlent que de vous tels que vous avez été, tels que vous vous êtes éloignés de nous. Nos enfants ont votre âge, mais qui êtes vous? Aujourd'hui pour nous, vous êtes au rang des êtres suprêmes que l'on ne risque plus d'offenser, ni plus de perdre même si avant on ne vous aurait pas remarqué. Aujourd'hui mardi, vous êtes dans l'air de notre âme, l'air que nous respirons à notre insu, partout sur les chemins où l'on foule les tapis de feuilles mortes...Votre présence invisible, nos cascades d'émotions, le fracas du monde, la grèle des prémonitions, les suppositions, les craintes sont comme les bruits que fait la pluie sur nos vitres par une nuit d'automne. A quoi bon vous écrire, vous embellir, chose impossible inutile? D'autres vous ont fermés les yeux définitivement mais nous vous le promettons nous les ouvrirons pour vous et si nous ne pouvons pas le faire toujours c'est les yeux fermés que nous continuerons de voir avec vous, que nous partagerons avec vous nos moments de joie et de fête, que nous continuerons de vous parler de choses et d'autres, que nous causerons avec vous de tout et de rien.