Le couperet est tombé, « tu ne marcheras
point ».
Notre mardi ressemble à une page blanche, vide.
Et pourtant la tempête de la veille a amoncelé des tas de
feuilles et l’asphalte citadin ressemble à un sous-bois à la fin de l’automne.
Il ne nous reste plus qu’à jouer du râteau et du balai.
Certains ont été
soulagés de pouvoir rester à l’abri ; d’autres, plus âgés, ont affronté la
pluie et ont pataugé en Beaujolais, que d’eau ! Un comble.
Mardi matin, j’aurai pu me réjouir de rester bien au
chaud dans mes pantoufles sèches, mais non, mon esprit, malgré la pluie,
courait la campagne et j’ai bien regretté de n’avoir pu, une nouvelle fois,
laver mes chaussettes.
Mais promis, mardi, je serai là comme d’habitude, prête à
ronchonner toute la journée si j’ai les pieds mouillés.