21/02/2017 : Saint-Didier-de-la-Tour

Jolie balade, pas spectaculaire, mais bien agréable. Nous sommes passés au pied de quatre châteaux, qui ont agrémenté la randonnée.
Météo : le ciel était bien couvert, mais pas de pluie, et température très agréable.

Texte de Jacky Micoud (groupe 2), photos de Robert Selbmann (groupe 1)
Aujourd'hui, ciel tristounet. On se questionne : la pluie est-elle annoncée ?
Départ pour Saint Didier de la Tour dans les Terres dites "froides".
Dans le sous-sol de ce petit village, et ses alentours, ont été trouvés
des filons de lignite. Il y a 10 millions d'années, le climat équatorial chaud et humide a favorisé l'accumulation de végétaux dans les nombreux lacs. Avec le temps ces végétaux se sont transformés en charbon.
Par des sentes forestières et des passages sur le macadam nous parvenons au château du Pin et sa ferme construits en 1674. les appareils photos crépitent.
Nous repartons direction Marlieu, village bien connu par les amateurs de chocolat.
En 1906 Amédée Armand reprend une ferme et s'installe avec sa famille. Il décide alors de produire du lait pour le vendre en bouteilles de verre, dans des petits paniers d'osier, et ce, jusqu'à Lyon.Puis il décide de fabriquer du beurre et, enfin, lui vient la riche idée de fabriquer du chocolat avec la crème restante. Il fait venir de Suisse 5 ouvriers et lance les premières tablettes de chocolat.
En arrivant à Marlieu  je m'attendais à sentir de bonnes odeurs de chocolat mais ce sont plutôt des relents puissants de fumier qui agressent mon nez, des épandages récents ayant été effectués. Que voulez-vous c'est çà la campagne !!!.
J'apprends, à ma grande déception, que la fabrique se trouve à Chimilin. Petite pose "banane" devant le château pour la séance photo.
Nous repartons pour notre troisième objectif : le château de la Mure qui a longtemps appartenu à la famille de Châbons.
Dernier arrêt du jour la Maison Blanche, non, nous ne sommes pas à Washington, mais bien devant la plus ancienne Maison Forte de St Didier de la Tour qui fût construite en 1240.
En ce jour, randonnée connaissance de notre patrimoine. Balade agréable, de collines en ravins, ciel toujours bouché mais cependant, pour la pose déjeuner, nous avons tout de même eu droit à un petit coucou du soleil.
A mardi pour de nouvelles aventures. Merci à nos animateurs.

Le groupe 1

Jean essaie de faire porter son sac

L'étang des Planchettes
Texte de Gisèle Rigal (groupe 3), photos dPierre Labbe (groupe 3)
Il y a des personnes qui nous accompagnent pendant des années, on se donne rendez- vous chaque semaine et puis les ans s'ajoutent aux ans, on créait des liens peut être des sentiments, on s'attend, si l'un ou l'autre s'absente on se demande pourquoi et on a hâte qu'il revienne alors on passera une belle journée ensemble. J'appelle nos escapades "une sortie en compagnie ". Est-ce qu'on se voit changer, est-ce qu'on voit chez l'autre en miroir toutes les marques du temps ? Mais pas une sortie sans que le mot vieux, vieille jaillisse d'une bouche alors c'en est fini de la petite brise de folie qui régnait ou du rire à gorge déployée pour ne pas pleurer.
Vieillir
La réalité ou l'idée qu'on s'en fait ? Toutes choses ont leur saison, la notre l'automne qu'on aime tant, beaucoup de jaunes, de roux sur les têtes pour camoufler le blanc de l'hiver.
Les membres n'ont pas perdu toutes leurs forces, le jugement ne cloche pas tant que ça, l'esprit ne divague pas encore ou alors c'est qu'on est sourd comme un pot... Il faut beaucoup tendre l'oreille pour entendre moisi ou aigreur. Que de rides ! on plâtre, on tartine.Tout s'écroule, se désunit, se dérobe ? on gym, on pilates, on nage, on verrouille...on se retient.
La vieillesse
Oui elle gagne pas à pas, pied à pied et ce n'est pas une erreur de casting. C'est le nom donné à l'âge fatigué mais pas encore brisé ! Et il n'est pas encore celui de la détresse.
Le cri du cœur : apprendre à vieillir
On en fait chaque jour l'expérience, certains se plaignent, gémissent, leur solitude leur pèse et ils auraient tendance à sauter sur tout ce qui bouge et qui pourrait combler le vide de leur vie. Oui nos jours sont comptés, il en fût toujours ainsi depuis notre naissance et il y a belle lurette qu'on a appris à marcher sur une planche savonnée. En tout cas tous les mardis on remet ça et c'est en partie pour cela qu'on ne se voit pas vieillir ou si peu. Et si on a un peu de chance, oui peut qu'un jour on sera vieux.
Gigi se lance dans l'escalade

Pique-nique du G3 - Le G4 arrive au loin

Pique-nique du G1
Photos de Patrice Amiel (groupe 2)
Pause banane du groupe 2

Pique-nique du groupe 2