13/06/2017 : Beaumont - La Salette

Texte de Nora Villiot (groupe 2), photo de Robert Selbmann (groupe 1)
Bonjour joli mois de juin, que t'arrive-t'il, pourquoi ces poussées de FIÈVRE?
Tu nous fais une crise pour ressembler à AOUT, mais NON,  ARRÊTE, tu dois rester à ta place.
Tu es le mois préféré des gens, avec tes journées longues, ton sol fertile, tes arbres nourriciers, que vouloir de plus, à part nous abrutir de tes chaleurs.
Allez on va faire avec, nous voilà partis à la fraiche.
Un grand bravo à Pascal notre chauffeur, qui nous a évité un plongeon dans l'abîme
un arrache de toit d'une maison installée (quelle idée) en bord de route, franchement du grand art, merci encore.
SAC à dos et chapeaux, en route pour la grimpette.
Animateur Alain, chevaleresque, charme et puissance, il nous a déplié un parasol de sapin et pour nos pieds un moquette, que du bonheur. Mais ce sentiment ne pouvait durer, le store s'est refermé et la lumière de l'astre soleil est apparue. Courage il faut grimper, encore et encore.
Col de GARGAS pas encore atteint mais les gargouillis de mon ventre se font entendre, je ne suis pas GARGANTUA, mais je manque de sucre.
Mon chevalier et guide Alain me voyant dans une posture mourante presque à l'agonie
me tendit une barre pour remettre le moteur en route et ça a marché
Comme dit ALAIN le philosophe : l'effort que l'on fait pour être heureux n'est jamais perdu
La fin de notre circuit a eu une révolte des retraités, ils voulaient attendre le bus, pour rentrer en forme manger la sousoupe. Régine, Paul, et moi-même accompagnés de notre chef, avons fini comme prévu cette fabuleuse balade, traversant un jardin d’éden, mais quand même suffoqués par cet astre qui nous poursuivait sans nous laisser de répit
Gros bisous Alain
 MICHELLE n'en prend pas OMBRAGE ce n'est que fraternel

Le groupe 1 au Puits de Jacob
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4), photos de Christiane Despesse (groupe 4)
Nos corps
Il a fait chaud, trop chaud? Et pour certains c'était un peu plus dur que d'habitude, obligés de caler, s'arrêter, rebrousser, après avoir sué, tourné de l’œil...serré les dents. Et comme d'habitude les autres, légers, gracieux, emportés par leur élan, leur corps ...
 J'ai regardé les fleurs, j'ai regardé les montagnes, j'ai regardé la brume, le flou et j'ai regardé nos corps bouger.
Des repères, des cartes, des itinéraires...la peau, les veines petits ruisseaux...les muscles, les courbes comme des reliefs.
Nos corps cachés, des paysages pas encore arides.
Des zones d'ombre, des tâches, des cicatrices.
Des changements de terrain, douceur des chemins...balises.
Des corps qui disent une direction, disent que le voyage peut être encore doux.
Une épaule, un dos, des rondeurs, des angles...des corps capables d'efforts que l'ombre du soleil allonge.
Nous regarder. Marquer un temps d'arrêt.
Lui le corps sur la terre, en mouvements, en vie.
Le visage tourné vers le paysage, l'ailleurs.
Il est devenu autre, vieilli, un autre corps plus beau encore?
Vivre dedans, s'y sentir bien autrement. Devenir une épaule pour l'autre, nous y compris.
Les bagages c'était pour l'autre corps, aujourd'hui on l'a allégé, on ne veut plus rien lui faire porter.
Si, nos sacs à dos, des gourdes d'eau, les bâtons à la main sur les chemins...

Et des rêves plein la tête.
Pause banane du groupe 4 sur le chemin de croix

Jacques inspecte son troupeau tandis que l'animateur de secours se ressource !
Photo d' Yves Odasso (groupe 1)
Le groupe 1 au Gargas
Texte de Jacky Micoud (groupe 3), photos de Marie-Rose Charlot (groupe 3)
Il est 10 heures la petite région du Beaumont accueille la joyeuse troupe des Astasiens. Le ciel est bleu, la journée promet d'être caniculaire. Pas moins de 3 cols attendent le groupe 3.
Tout d'abord, direction le col de Nodry (1827 m). La prairie est déjà baignée par les rayons mordants du soleil. Les rares passages ombrés sont appréciés.
Au loin le Coiro dominant St Michel en Beaumont.
Par deux fois le sentier s'arrête brusquement. Il faut revenir en arrière. Enfin, après une montée assez raide voici le col de Nodry. Il est 13 heures 30. La pose est la bienvenue. Nous avons le loisir d'admirer le Dévoluy et même le Pic de Bure. Vito arrive avec quelques
retardataires. Il est content de poser son sac. En plus du sien il a courageusement porté celui d'un astasien en difficulté dans la grimpette. Merci Vito pour ta gentillesse.
Il nous reste encore deux cols. Au Col de Lière les vastes pâturages sont abondamment fleuris : pensées, anémones, asphodèles etc.....
La descente commence vers l'ultime col, celui d'Hurtières, sur fond de Gargas, sur notre gauche.
Bientôt, nous apercevons le sanctuaire de la Salette.
Notre dame de la Salette est le nom sous lequel les catholiques désignent la vierge Marie apparue à 2 enfants bergers (Maximin Giraud et Mélanie Calvat (une ancêtre à toi Roland ?) le 19 septembre 1846. Le sanctuaire fut édifié sur les lieux de l'apparition.
Le car et sa fraîcheur toute relative est le bienvenu après cette chaude journée un peu compliquée.
A mardi pour d'autres aventures......

Le groupe 3 arrive à La Salette

GR3 : Montée du col de Nodry (1827 m)