10/10/2017 : Beaufortain - Autour de Hauteluce

Texte de Jacky Micoud (groupe 3), photos de Jeanne Le Bihan (groupe 4)
Au départ du parking des Saisies nous montons en direction de Col de la Légette. Les vastes alpages sont omniprésents. Cependant, il faut faire abstraction des remontées mécaniques toutes proches.
Le paysage devient magnifique en arrivant au Col. La Pierra Menta dresse sa haute stature. Au loin, la croix blanche du Mont Clocher nous fait signe. Un large sentier finit par en atteindre le pied. Un petit raidillon nous y conduit. Belle vue sur la Chaine des Aravis, Planté, le Buet, les Aiguilles Rouges, l'Aiguille du Midi, les hauts sommets du Beaufortain et, plus loin encore, les Bauges et la Chartreuse.

Mais, le clou de la journée, c'est la pose déjeuner avec en point de mire sa " Majesté le Mont Blanc" se détachant dans le ciel bleu limpide. C'est la séquence "admiration".

Bientôt, il faut revenir sur terre, Denise nous  annonce qu'il est temps de repartir , une longue descente de quelque 900 m. nous attend afin de rejoindre le village classé de Hauteluce.
C'est avec regret que je remets le sac à dos. Descente agréable entre alpages et forêts avec, en bruit de fond, les clarines des vaches broutant l'herbe tendre.

Petite visite de l'église baroque du village en attendant les cars revenant des Saisies avec le groupe 4.

C'était une superbe balade, sans réelle difficulté, qui nous a permis de profiter de paysages exceptionnels.

Merci à nos animateurs : Jacques, Denise, Georges et Robert.
Pique-nique des groupes 3 et 4 au Mont Clocher

Devant le Mont-Blanc
Photo d'Yves Odasso (groupe 1)
Le groupe 1 au Mont Clocher

Texte de Nora Villiot (groupe 2), photos de  Nicole Beauvy (groupe 2)
Hello, me revoilà
Après un long voyage en bus direction le BEAUFORTAIN, enfin on arrive àHAUTELUCE
Je descends, et je suis accueilli par le patron, qui m’assène cette phrase :
Nora tu vas dans le 2, en es-tu sûre ?Non Patron c’est pour te commander UN CERCUEIL? NON MAIS;

La Fashion Week peut enfin commencer orchestrée par Georges.
Premier tableau super, un sous bois couvert de mousse, et rehaussé par de la fougère.
Le spectacle nous emporte plus loin vers les sommets en traversant la route, pour pénétrer dans une forêt de sapins, et enfin l'animation principale, col de LEZETTE.
Tout le monde prend place. Le Mont-Blanc arbore un  foulard de zibeline, sa grandeur
enfin quand je dis grandeur, le bonhomme vient quand même de perdre 2 mdixit JC pas celui de la croix mais celui de l'Asta.
Près de lui règne une ambiance de fous, entre le col de CHAUDANNE et l'Aiguille Tordue
l'un appelant CHAUDASSE, l'autre QUASIMODO, je vous dis une ambiance.
L'autre staff s'est couvert d'un drap moiré, en attendant la couverture blanche.
Le spectacle tire à sa fin, Georges nous ramène à la réalité, allez la fête est finie !
Nos yeux s'en souviennent encore.
Groupe 2

Panorama sur le Mont-Blanc, la vedette du jour !
Texte de Gisèle Rigal (groupe 4), photo de Patrice Amiel (groupe 2)
Aujourd'hui, direction le Beaufortain. Quelque intérêt qu'elle présente aux historiens, aux savants de tous poils, par la grandeur de ses souvenirs, par la beauté de ses paysages, la Savoie fut longtemps ignorée des touristes. Et cependant nul pays ne pouvait mieux que leur offrir la gamme complète des sites qui, de la plaine verdoyante aux glaciers de la haute montagne, du riant, du pittoresque au grandiose et au terrible s'y trouvent groupés sous des aspects variés et dans un ordre incomparable.
J'ai décidé ce matin de vous le faire "Maison du tourisme"...mais je sens que ça ne va pas durer...
C'est à Hauteluce qu'une partie des randonneurs se font la belle. Etagé sur le versant "endroit" de la vallée du Dorinet, Hauteluce est avant tout un gracieux clocher à bulbe devant le Mont Blanc.
Puis c'est au tour des autres randonneurs, eux ils partirons des Saisies. Ample dépression, allongée, pastorale, typique des Alpes. Premier réflexe: "y-aura-t-il un café d'ouvert ce soir pour s'arrêter et y boire un coup? "Tout est désert, sauf des bâtiments plus laids les uns que les autres, des fils partout, des remontées mécaniques figées! La ville superficielle est comme saisie de la maladie de Parkinson, blessée,
inutile, nue, honteuse. La montagne sacrifiée à l'engouement de l'or blanc!!!
Y-avait -il des arbres? que sont ils devenus? Où est donc la forêt? Où sont les chênes, les saules, les sorbiers...il n'y a même plus leurs souches, leurs racines.Ils ont coupé le dernier hêtre; la ronce même, l'églantier. Ils ont brûlé le bouleau et l'épine des ronces, plus de mûres non plus. Où sont les arbres? L'humus qui sent l'acide et la violette? Où sont les herbes des sous bois, la sauge, la fougère? - où sont les herbes?
Et nous, que sommes nous devenus?
On va plus loin, encore marcher par les sentiers. Ils nous ont tout pris? L'ombre des arbres, l'eau...non pas tout, pas le flot du vent, ni le souffle des saisons, l'octobre, l'aujourd'hui.
On marche comme marchent encore les hommes et rire quelques fois, rire sous le soleil, on a suivi le chemin des beaux jours. On l'a attendu toute la semaine cette journée, on s'est attendus.
Pas besoin de rêver tout est là sous nos pieds. Pas besoin de rêver à demain, à user le chemin. On traverse du regard les prés broutés, les graines et l'épis, les encore belles forêts de résineux, la faîne et le feuillage.
Et l'automne mûrit pour les eaux qui viendront, il y aura le gel, le froid. En attendant on suit les sentiers creux, les sentiers entaillés dans les bruyères, plus de fleurs, et des herbes pas beaucoup, plus de parfum.
Mais nous vivons. Nous vivrons on le sait bien toute la journée, nous sentirons les prés, la sève blanche, nous humerons la brise.
Nos pieds font les chemins et les feront encore longtemps, à petite vitesse et grand doucement s'il le faut. 
Groupe 2 en pleine action
Photo de Josette Misandeau (groupe 4)
Devinez le nom de cette montagne ?