17/10/2017 : Journée des animateurs à Notre-Dame de l'Osier

Texte de Nora Villiot, photo de Christian Ceuninck
Coucou les vieux, pas de courbatures ??????????
Je suis fière de vous, quelle leçon vous donnez là.
Bon concernant la balade, a été apéritive orchestrée par VITO le druide et son disciple François.
La surprise a été tenue jusqu'à notre entrée dans un ancien monastère.
Les sœurs ont disparu, mais les murs demeurent et derrière ces murs, 
  ÉVÉNEMENT.

Des ménestrels s’activent  ( BOB ANGE JC YVES) pour que le banquet soit prêt, la ripaille était partout
sucrée salée. Au fond un  accordéon égrène des notes, un couple de vieux rockers, sortis pour l'occasion de leur naphtaline jouent des airs anciens


L'antique, dans son ventre il a greffé une horloge, et MIDI , c'est Midi, il faut que la bouche s'ouvre, et que s'active le dentier, oui il faut dire qu'à part la gesticulation de la mâchoire, le reste c'est un
vague souvenir, enfin pour ceux dont la mémoire est toujours là.
Les réjouissances commencent, on boit, on mange, on rit, c'est un vrai festin.

Hop tous sur le dance floor, hé année 60, souvenir souvenir, le rock endiablé, les corps
Fini les douleurs rhumatismales, oubliée la hanche en titane, et le genou cagneux, qui craque.
Le patriarche, c’est un rhizome, il s'étale, il dure, il résiste.
Pauvres jeunes qui eux doivent travailler pour un salaire de misère, alors que le vioque, son appétit augmente et c'est les caisses de retraite qui sont au régime.

Le bonheur a été présent toute la journée, quelle chance de voir tout ça, merci encore

pour ce moment de bonheur, simple et généreux.
Les cuistots


Le dance floor
Texte de Gisèle Rigal, photos de Patrice Amiel
Oh, le beau jour
Aujourd'hui est la journée surprise des garçons. Elle sera festive.
On a tous cherché à savoir, rien n'a filtré, ce sera l'inconnu, l'inconnaissable, l'incertitude jusqu'au bout.
Ils ont tout organisé, tout, c'est à dire même le magnifique été indien qui se prolonge, une marche tout en
douceur dans la campagne guindée d'une parure géante qui éclabousse le ciel d'une teinte jaune et
sanguinolente. On est émerveillé...au sol un tapis d'herbes séchées lancent haut leurs tiges pour atteindre
la lumière, dressent leur efflorescence jaune paille ou rose en nuages légers, parsèment le paysage de
touches vaporeuses.
On veut tout voir.
On veut tout intégrer.
On prend les chemins, les collines sont couvertes d'arbres, mélange de chênes, hêtres, châtaigniers...on
écrase les bogues, on cueille, on mange, Pierre s'étouffe...
On baguenaude, on prend notre temps. Puis on traverse une plaine qui s'étend, la culture des noyers l'a
envahie, toutes les parcelles se disputent le terrain avec quelques prés où paissent les vaches, ou bien des champs en jachère où poussent de grandes graminées sauvages qui attirent les oiseaux.
Difficile de résister aux belles noix qui jonchent le sol . Rapine, maraude ? Grande discussion entre
Denise, Eliane, Christian et Pierre. Rapine c'est volerie, larcin avec violence. Maraude nous sied mieux
car on enlève furtivement quelques noix, on bourre nos poches, et on repart content ! On marche
joyeusement quand quelques bâtiments émergent du couvert végétal et là bas, bientôt la flèche d'un
clocher à pierre blonde.
Les troupes bon-enfant ont décidé d'arriver ensemble sur le lieu du rendez vous.
On est tous là, on y va, on franchit l'entrée d'un énorme bâtiment qui forme le point saillant d'un parc. Au
commencement un grand silence, puis quelques notes de musique échappées d'un accordéon. Le
musicien, une chanteuse sont sous un préau, à quelques mètres des tables sur leur trente et un.
Mais où sont les garçons? Arrivent Robert tout sourire, puis Ange enjoué et Yves et Jean Claude et
Christian les petites mains semble-t-il des gais lurons tous plus épanouis, joyeux, rieurs, les uns que les
autres. Quel accueil mes amis!!! Ils ont élu domicile, balayé, nettoyé, , dressé, établi le campement de la
journée.
D'abord on a droit à l'apéro et la "grande bouffe" peut commencer pour nous alors qu'ils finissent par
s'échapper pour se mettre au fourneau, attiser le feu, griller les saucisses et les côtelettes.
Il faut être malins, efficaces, organisés ou un peu cuistres pour atteindre les amuses-gueule, les en-cas...il
ne manque rien, Jeanine, Hélène leur ont donné un coup de mains. Ils ont pensé aux quantités, à la variété, pas étonnant si on s'agglutine, on croque, on boit avec ivresse. La joie des uns ricoche sur les autres, Denis est là. "content d'être là, content d'être arrivé, content de l'avoir fait". Nous on est content qu'il soit là.
Les garçons s'affairent, tour à tour sommelier, tour à tour cuistot, ils nous nourrissent, nous pansent...Tout
baigne! La joie, une dure pierre à polir? ils l'ont bien polie!!! Le même plaisir, la même intelligence anime
leur esprit et ils nous les communiquent. Après les agapes beaucoup se lancent follement sur la piste de
danse au son de l'accordéon. La joie a essaimé ainsi, a pris pied sur ce petit territoire abandonné. Nos amis l'ont fait grouillant, bouillant, vivant, riant...et nous on a tout raclé, tout dévoré, fait bonne chair, on s'est bien tenu à table, et souvent "nos lèvres ont pressé la coupe en nos mains encore pleines".
Tous les animateurs peuvent être fiers et tirer gloire de cette journée inoubliable parce que si joyeuse.

Bon appétit !!

Jean en duo
Texte de Jacky Micoud, photos de Nicole Beauvy
Attention, Mesdames et Messieurs, aujourd'hui c'est la fête, la fête. La journée surprise de nos animateurs est arrivée. Direction St Egrève. Une partie du voile commence à se lever. Enfin, nous y voici : le parking de Cras accueille nos deux cars. Puis, c'est le cheminement dans les noieraies et les chataigneraies.
Montée au belvédère de la Madonne. Cette statue de bronze de 5 m. de haut domine la vallée de l'Isère. Elle a été offerte en 1946 par le village de Vinay en échange de 6 candélabres venant de la chapelle du couvent des sœurs de Notre Dame de l'Osier.
Enfin, il nous reste quelques hectomètres pour atteindre le but final de la journée : Notre Dame de l'Osier qui doit son nom à un évènement qui se produisit le 25 Mars 1649.
A cette époque, le village portait le nom de "Les Plantés". On y comptait quelques 20 habitants dont le Huguenot Pierre Port-Combet et sa femme catholique Jeanne Peilon. Un jour de fête, Pierre décide de tailler l'osier. Jeanne essaie de l'en dissuader : on ne travaille pas le dimanche. Rien n'y fait. Lorsqu'il donne son premier coup de serpe, le sang coule. S'est-il blessé ? Il n'en est rien, c'est la branche qui saigne. Pierre doit se convertir au catholicisme et ne plus travailler un jour festif.
Nous arrivons, accueillis par un air d'accordéon. C'est bien la fête. Le barbecue chauffe. Ange et Robert sont aux taquets. L'apéro est servi puis, chacun s'approche avec son assiette pour une côtelette ou une merguez fumante.
L'ambiance est joyeuse. Quelques pas de danse puis, une longue chenille se forme.
Mais, les bonnes choses ont une fin. Il faut rejoindre les cars après cette belle journée ensoleillée et festive.
Merci aux initiateurs de cette belle journée, sans oublier leurs épouses qui, dans l'ombre, ont largement contribué à la réussite de cette journée.
A l'année prochaine ......

La Madonne


L'apéritif


Un coin bucolique
Texte de Régine Dupuy, photos de Pierre Labbe
Paroles et images…
Tous les rois mages sont arrivés dès le matin les bras chargés de présents. Ils ont cheminé dans la
forêt en suivant les petits cailloux ou plutôt les noix laissées par les petits poucets qui les guidaient.
Les feuilles mortes se ramassaient à la pelle et l’été indien n’en finissait pas de nous éblouir.
Notre Dame de l’Osier qui ne s’appelle pas Esméralda nous tendait les bras pour nous diriger vers
une maison (presque bleue) adossée à la colline où on a depuis longtemps jeté la clé. Là, ce n’était
pas le radeau de la Méduse mais les copains d’abord. Il y avait Ange, Jean-Claude, Christian, Yves,
Denis et puis Paulette….
C’était bien chez Robert, on y retournera. Nous avons ripaillé sur la nappe à carreaux dans la fumée
des merguez puis dansé dans les bras de Bambino sur les bords de la Méditerranée, même la chenille
processionnaire n’a jamais été aussi belle : tous ces petits bonheurs glanés au bord du chemin.
Tout s’est terminé avec le premier flocon d’étoile des neiges qui a vite fondu devant tant de belles
voix.
Comment remercier tous nos animateurs cuisiniers ou marcheurs qui nous ont concocté un si
fabuleux brouet de générosité et d’amitié ?

Combat pour l'accès au buffet
Le stand des grillades