06/06/2023 : Agglo de Grenoble - Frange Verte Echirolles

Texte et photos d' Anne-Marie de Contes

Premier mardi de juin splendide, pourtant les inscriptions sont trop faibles. Que font-ils donc le mardi nos infidèles ? Mystère...
Grand merci aux accompagneurs d'être toujours aussi réactifs pour nous proposer un « Plan B ».
Rendez-vous à 9h, c'est l'avantage pour les moins matinaux ! La fraîcheur des sous-bois est déjà appréciée, la journée s'annonce chaude. Peu importe l'altitude et le faible dénivelé, le plaisir de marcher est toujours là en ce mois de juin généreux en senteurs, en fleurs et en chants d'oiseaux.
A proximité du Château de Bon Repos, les arbres font place aux champs. Le foin est bientôt bon à couper. Quand les prairies ne seront plus vertes, il fera le bonheur des vaches, des chevaux nombreux sur le plateau et même de l'âne qui se cache parmi eux. Quant aux coquelicots, pour le plaisir des yeux, ils se sont invités dans un champ de blé encore vert.
Voilà que se dressent les quatre tours pointues de ce château majestueux qui nous transporte dans un monde de rêves et de princesses du Moyen âge. D'ailleurs une certaine princesse Natalia sera bientôt délivrée dans un spectacle qui fera sûrement le bonheur des petits enfants. Comment résister à ce cadre médiéval, pour déguster notre déjeuner, dominés par les façades impressionnantes toutes en pierres et en galets qui cachent si bien la toiture effondrée.
D'ailleurs ce sera l'occasion de fusionner les trois groupes avec plaisir. D'autant plus que le « châtelain » du jour est Edouard ! En voyant apparaître vin frais et pizza, on apprend qu'il a gagné une année. Bon anniversaire Édouard !
En quittant le château, il a peut-être remarqué sur le bord du chemin qu'un bouquet de fleurs sauvages avait été confectionné pour lui !

Un plaisir d'un genre différent nous attend dans la Réserve Naturelle de l'Étang de Haute Jarrie, où un héron nous fait de loin une belle parade. Difficile de voir les 150 espèces d'oiseaux, les libellules, les papillons, les reptiles et les amphibiens
Parfois nous devons marcher sur la route, mais quand les haies abritent le chèvrefeuille, son merveilleux parfum nous embaume et nous fait oublier l'odeur des voitures.
« Plan B » ou pas, nous rentrerons heureux, imprégnés de nature et de convivialité. Tant pis pour les absents ! 
Encore merci à Denise, Marie-Claude et Michelle






Photos de François Gilanton (Voir toutes ses photos du jour ICI)




Photos de 
Gérard Ducey




Photos de Patrice Amiel  (Voir toutes ses photos du jour ICI)




30/05/2023 : Matheysine - Le Grand Brion

Photo de Christian Malmoustier


Photos de Josette Misandeau (Voir toutes ses photos du jour ICI)





Photos de Gérard Ducey






23/05/2023 : Chartreuse - Mont Saint-Martin

Texte et photos d' Edouard Disdichian

16 !! Nous étions 16 aujourd'hui, deux fois plus que la semaine dernière, plus fort que l'inflation et la hausse des pensions ! Et toujours avec les mêmes prévisions  météo !! la pluie, bla bla 
Et voilà, la journée s'est bien déroulé sans pluie, autre que la sueur au front après la première rampe sévère. Le chemin ne fut pas toujours bien net au début, mais ça fait causer et regarder le gps, ça occupe.
J'apprends en route que l'on va passer par la cheminée ! mais ça ne va pas, je ne suis pas ramoneur  moi, mais randonneur, et je ne veux pas me salir. Mais t'es bête ou quoi, c'est géologique ou géographique. Ah bon tant mieux parce que moi, la suie ce n'est pas mon truc.
Après une  petite pause, Patrick  revient vers nous, et nous annonce : le chemin est barré, on ne passe pas, il y a un cochon !!! Mais qu'est-ce qu'il dit, il ne sort pas de Saint-Robert juste en dessous. Ouh, effectivement, il  y a bien un sanglier  couché sur le chemin, qui nous barre le passage ! Pas de banderole, la CGT n'a pas annoncé des barrages contre le projet des retraites !! pour la pauvre bête ne semble pas bien. On hésite, il faut contourner, on hésite, on avance, on hésite, on bouge, la bête se relève, elle va charger ! sauve qui peut ! Non , elle s'affale, se relève et se dirige difficilement hors du sentier, elle à une patte arrière peut-être cassée, merci sanglier, on est sauvé ! la randonnée est sauvée.
Non, pas encore, voilà la  cheminée, oh la, pour passer, ça ramone, ça souffle, ça respire mais ça passe, vivement la pause.
Là tout va bien, les mâchoires fonctionnent à merveille, le repas est bien passé aussi, on parle sanglier , grouik  , grouik !! 
Voilà, un vent frais nous rappelle à l'ordre, nous voilà repartis, que de la descente, le bonheur, la chaleur retrouvée et à l'arrivée en attendant le groupe d'Adrien, le panaché est passé avec délice.



Photo de Marie-Claude Escoffier

Un concours est organisé : trouvez qui se cache derrière le sac à dos

Photo de Michel Derenne


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16/05/2023 : Vercors - Fontaine La Poya

Texte et photos de François Gilanton (Voir toutes ses photos du jour ICI)
8 courageux (es) dans une belle mixité (4 femmes et 4 hommes) nous étions ce mardi matin au terminus du Tram A "Fontaine La Poya" prêts pour cette boucle de 11 kms et 500m de Dénivelé équipés pour affronter une météo annoncée défavorable et qui avait découragée nombre d'Astasiens du Mardi Montagne. A tort une fois de plus, puisque depuis le Coup de Sabre jusqu'à la Tour sans Venin et revenant par le désert de Jean Jacques Rousseau et le bois des Vouillants nous n'avons pu que profiter amplement de cette belle nature printanière avec les bonnes senteurs des bois verdoyants, l'éclosion des fleurs parfumées, et l'ampleur des arbres gigantesques. Et cela sans besoin de s'abriter ni de se couvrir trop car vite séchés des brèves ondées rafraichissantes par le vent chaud tourbillonnant et même les éclats du soleil sortant des nuages.
Arrivés à la tour sans Venin, notre point culminant du jour, nous avons appris qu'elle représentait le dernier vestige de l'ancien château de Pariset, du XIIIem siècle.  La tour est qualifiée comme faisant partie des 7 merveilles du Dauphiné, à l'instar de la fontaine ardente et de la pierre percée rencontrées récemment dans nos randonnées. De nombreuses légendes tentent d'expliquer le nom de cette Tour Sans Venin. Aucun serpent ne pouvait s'approcher près du château ou y vivre. La terre de cet endroit guérissait des morsures de serpent. Ou encore, le seigneur de Pariset, revenant de croisade rapporta un sac de terre ramassé auprès du Saint-Sépulcre le répandant autour du château, il débarrassa l'endroit des reptiles venimeux qui l'infestaient... Nous nous contenterons de cette inscription opportune à l'entrée du hameau qui a transformé la "Tour sans Venin" en "Amour sans venin" !  un beau clin d'œil et un beau programme en perspective !
Le désert de Jean Jacques ROUSSEAU fut l'autre découverte de la journée pour certains d'entre nous.  Avec le Désert de l'Ecureuil et la Combe Vallière, il forme un ensemble de trois gorges qui se seraient formées par le passage des eaux du Drac, dévié vers l'ouest contre le massif du Vercors par les glaciers de l'Isère et de la Romanche au cours des glaciations du quaternaireSon nom lui vient du séjour à Grenoble durant l'été 1768 de Jean Jacques ROUSSEAU où le philosophe venait cueillir des plantes à cet endroit.
Finalement que du bonheur pour moi aujourd'hui 
dans la conduite d'un groupe si curieux et si volontaire, pratiquant ordinairement dans des groupes différents (groupe 4 comme le groupe 1). Merci à vous d'avoir été au rendez-vous ce jour.






09/05/2023 : Matheysine - les lacs et la Pierre Percée

Texte de Nora Villiot
Les mardis se succèdent et ne se ressemblent surtout pas. La dernière fois nous étions dans les années  60 avec Manon, aujourd'hui on a plongé dans le monde des chevaliers servants et gentilshommes
Vito a endossé le costume de Lancelot pour nous faire visiter ses lacs, accompagné de toutes ses Guenièvre. Plaisir. Chemin faisant voila ti pas qu'il change de costume pour s'improviser DRH pôle emploi en guinguette. Oui je vous entends susurrer mais qu'est ce qu'elle raconte ! Si y a révolte, je sors le 49.3, trouvez  l'intrus vous avez huit heures.
Repas au pied  du lac de Petichet,  l'esprit de ROUSSEAU est là quand il dit " j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève dans quelque asile caché, beau non. Bref revenant à l'emploi, poursuivant deux adhérentes qui n'ont rien demandé pour leur faire part de son pieux vœux d'une nouvelle jeunesse d'accompagnateurs. Alors là je dis non, renouveau certes  jeunesse à l'ASTA ça fait belle lurette qu'elle a foutue le camp la jeunesse.
Et maintenant allons à la recherche de La Pierre Percée. Hé c'est l'Arlésienne, plus on avance et moins on peut apercevoir ne serait-ce qu'un morceau ou une ombre de ce caillou. Une voix celle d'Edouard proclamant : elle a peut-être changé de place. Un doute m'habite, et si de mauvais génies avaient comblé le trou, non  pas ça, la merveille du Dauphiné ne peut être modifiée. Enfin on arrive, elle est là Lesdiguières et Le diable combat gagné par Le Duc et Folaton reste bien figé à quatre pattes et dos rond face contre terre. Mais pour nous reste la 8ème merveille de la MATHEYSINE j'ai nommé VITO.
Et la bonne santé

Texte de Gisèle Rigal
Les Lacs
Arrivés devant le lac « Petitchet » Adrien nous a demandé de lui dire ce que l’on voyait. Intimidés on a répondu « les prairies, le lac et puis, et puis...pas grand-chose à part l’eau et les pissenlits... » - rien de plus ?
Nous voyant tout penaud, il nous a raconté.
L’époque, la période des terrains et des roches, le glacier et les étages, ses poussées et ses retraits, la Romanche, bref la configuration du paysage à travers le temps, celle du «glacier de la Romanche» d’alors qui se positionnait à l’entrée de la Matheysine et qui lors de son retrait y a laissé, derrière lui, les lacs.
Et c’est comme ça qu’on s’est retrouvé avec quatre lacs sur les bras pour monter à la Pierre Percée !
A mon tour de raconter.
Ne t’étrangle pas Adrien, c’est une histoire de fées, une des « légendes dorées du Dauphiné », celle du « Lac Saint Laurent », un seul et même lac, à la place des quatre d’aujourd’hui.
Légende un peu revisitée.
L’une règne sur la plaine couverte de moissons et d’arbres fruitiers. L’autre habite les hauts sommets alentours. Grandes amies ailées, ben oui elles ne randonnent pas avec des gros souliers, donc de leur pas ailé et en compagnie de leurs enfants elles parcourent les alpages fleuris de trolles, orchidées, narcisses...l’une et l’autre possède une baguette magique et une clé d’or pour régler et modérer les torrents de la montagne, Romanche et Vénéon selon la sécheresse de l’été. Les gosses les voient s’en servir et connaissent le chemin pour s’y rendre. Ils se promettent d’aller voir de près le murmure des eaux captives à la première occasion. Un jour de sieste de leur mère, elles auraient dû se méfier, c’est mauvais les siestes, on le sait à mardi montagne, passons, ils s’échappent.
Ils réussissent à retrouver l’entrée du souterrain, le lourd vantail, à faire tourner la clé mais pas à la retenir suffisamment et maîtriser le geste : une énorme trombe d’eau en furie surgit, dévale la pente, les prairies jusqu’aux falaises dominant la vallée, se précipite en cataracte, coule jour et nuit, repousse les montagnes, noie tout sur son passage. C’est comme ça qu’est né « Le Lac Saint Laurent » ancien nom des lacs de Laffrey.
Et la pierre percée ? - ce sont les petits « folatons infernaux » pétrifiés sur la montagne !!!

Photos de François Gilanton (Voir toutes ses photos du jour ICI)




Photos de Robert Selbmann


Photos de Gérard Ducey




Photos de Josette Misandeau (Voir toutes ses photos du jour ICI)




Photos de Bernard Misandeau (Voir toutes ses photos du jour ICI)